Au commencement, le jeu de l’oie naît d’une planche de bois gravée. Il appartient à la famille des estampes décoratives et des dominos, ces feuilles qui ornaient les intérieurs des coffrets et couvraient les brochures.
Au début du XIXe siècle, la production se concentre dans les villes du nord-est de la France : c’est le temps de l’imagerie d’Épinal.
Aujourd’hui présenté dans un coffret, souvent en compagnie d’un jeu des petits chevaux, le jeu de l’oie a circulé sous de nombreuses formes depuis son invention.
Le XXe siècle marque un tournant dans les pratiques publicitaires. Dès les premières années du siècle, le jeu de l’oie rentre au service de la réclame.
Aujourd’hui, les jeux de l’oie à taille humaine que l’on trouve dans les parcs ont des allures de marelle escargot. Les enfants y éprouvent le plaisir de devenir les pions du jeu, dans un espace à leur mesure. Il y a trois siècles, la cour de France avait déjà inventé le jeu de l’oie au jardin.