Archives – Recherche inter-disciplinaire
Les unités de recherche CAER, IREMAM et la MMSH UAR3125 d’Aix-Marseille Université,
représentées par les organisatrices, Sophie SAFFI (CAER) et Juliette DUMAS
(IREMAM) et Nacira Abrous, Cnrs MMSH
UAR3125, proposent un colloque international autour de la bande dessinée et
du digital, les 6 et 7 avril 2023 à Aix-en-Provence et en collaboration avec le Festival Les Rencontres du 9ème art, et avec
le soutien financier du programme européen Erasmus+.
Le colloque se déroule sur deux journées : 2 sessions de communications et 1
session de posters :
– Session 1 : Les enjeux du passage au numérique pour la création
artistique (Évolution des formats de BD ; Produits dérivés : cinéma, séries,
jeux vidéo, cosplay etc. ; Littératie numérique ; Métiers de demain ;
Dialogue créatifs/traducteurs/développeurs et travail collectif…)
– Session 2 : Les enjeux linguistiques et culturels (Travail de création
collectif à l’international, multiculturalité et intercompréhension des
langues ; Traduction des oeuvres numériques ; Traduction BD ; Les outils
numériques d’aide à la traduction ; Gamification de l’enseignement et
de la formation…)
– Session Posters : Thématique libre
– Durée des communications : 20 minutes, discussion : 10 minutes.
La langue principale du colloque est le français mais les interventions dans
d’autres langues (anglais, turc, espagnol, italien etc.) sont acceptées si le
résumé et le PPT support de la communication sont en français et/ou en
anglais. Présence de traductuers.
Parallèlement au colloque, une Masterclass et une Exposition sont prévues, en
lien avec un projet pédagogique en cours (COMIX & DIGITAL, financé par
Erasmus+ (http://comix-digital.eu) des Tables rondes de professionnels de la
bande dessinée et d’étudiants.
Le colloque intègre un projet de gestion de données dans le cadre de
Science ouverte.
Document
Il est temps de dépasser le débat autour de la question de savoir si Bob Dylan est ou n’est pas un poète, ou si ses chansons doivent être considérées comme de la littérature.
Dylan est un artiste de la parole orale et chantée, qui entretient des rapports aussi bien
avec la tradition littéraire qu’avec la tradition musicale. Ce volume, qui voit l’apport de
grands spécialistes de Bob Dylan tels Timothy Hampton et Alessandro Carrera, explore une
facette peu connue du grand public : celle de la présence des mythologies dans l’imaginaire
littéraire et musical que Dylan reverse dans ses chansons.
Les contributeurs :
Bruno Zoppetti
Timothy Hampton
Alessandro Carrera
Adrian Grafe
Matthew Graves
Eric Montbel
Pierluigi Lanfranchi
Claudio Milanesi
Philippe Usseglio
Perle Abbrugiati
Le séminaire interroge la place que la Méditerranée – en tant
qu’espace géographique, culturel et mental – occupe dans l’oeuvre de Bob Dylan. Les critiques ont souvent
évoqué l’europhilie du musicien américain. Mais si on a surtout insisté sur le rôle que la culture musicale et
littéraire britannique a joué dans la formation de l’artiste, le rôle de la Méditerranée reste en grande partie à
explorer. La présence de l’espace méditerranéen se retrouve chez Bob Dylan tout au long de sa production au
niveau de l’imaginaire poétique, des références littéraires et historiques et des influences musicales.
L’antiquité égyptienne, grecque et romaine, l’héritage juif, la poésie des troubadours et celle de Pétrarque, la
tradition musicale espagnole et gitane : ce ne sont que quelques éléments de l’influence profonde que la
culture méditerranéenne a exercé sur Bob Dylan. Il s’agit d’une réception qui passe toujours par le prisme de
la culture américaine et qui crée un rapport où alternent ou coexistent identité et altérité, miroitement et
exotisme, adaptation et transformation.
Les spécialistes de plusieurs disciplines seront mises à contribution pour analyser les rapports de Dylan avec
la culture méditerranéenne : historiens de la littérature, anglicistes, musicologues et ethnomusicologues,
anthropologues, antiquisants, historiens, etc.
Le séminaire « Bob Dylan en Méditerranée » fait suite à deux journées d’études sur « Bob Dylan et les
mythes » qui ont eu lieu au printemps 2021 et qui ont suscité beaucoup d’intérêt et de participation au niveau
national et international (120 personnes ont suivi en visioconférence les deux demi-journées). Les
contributions à ces journées feront l’objet d’une publication bilingue aux PUP dans la collection « Chants
sons » dont la parution est prévue à l’hiver 2022/2023.
Le séminaire est un prolongement de cette première expérience positive, qui nous a permis de mettre en place
un réseau de chercheurs américains, français, anglais, italiens. L’esprit du séminaire ainsi que la perspective
scientifique demeurent les mêmes que celles des journées d’étude. Nous considérons que Dylan est un artiste
de la parole orale et chantée, qui entretient des rapports aussi bien avec la tradition littéraire qu’avec la
tradition musicale. Ces deux éléments ne peuvent pas être séparés. Chez Dylan, le patrimoine littéraire passe
toujours par la médiation de la tradition musicale américaine. Notre but n’est pas de considérer les chansons
en tant que textes poétiques autonomes, mais de les analyser dans leur dimension orale, musicale et
performative. Dans ce sens, l’apport de la musicologie, en tant que savoir transdisciplinaire, est fondamental…..
Responsables scientifiques
Pierluigi Lanfranchi (TDMAM)
Matthew Graves (LERMA)
Claudio Milanesi (CAER)
Responsable scientifique Sophie Saffi Caer AMU
Coordination :
Sophie Saffi, AMU Caer
Nacira Abrous, CNRS Usr 3125
Le projet de traduction et élaboration d’un ouvrage de traductologie est un programme de recherche transversale interdisciplinaire Externe financé par la Maison méditerranéenne des sciences de l’Homme (MMSH) un campus composante d‘Aix Marseille Université, membre du Réseau national des MSH (Rn MSH)
Le projet est fondé sur la traduction de BD suivie de la rédaction d’un ouvrage sur la théorie de la traduction dans le domaine de la BD.
Langues ciblées : italien,anglais, allemand, espagnol, français, chinois, (néo) latin, catalan,, berbère-kabyle, arabe dialectal tunisien, bulgare, turc, arménien occidental, persan, polonais, slovaque, portugais-Brésil, portugais-Portugal, provençal, roumain, hindi,…etc .
Les BD et les auteurs:
- De Plomb et de sang, une BD tunisienne francophone (Seif Eddine Nechi, (Aix Marseille Université/Europe Creative, 2020) La BD de Seif Eddine Nechi, artiste , psychologue de formation, et caricaturiste est téléchargeable et en libre accès sur Europe Creative. Elle a été produite dans le cadre de Historyboards. C’est un projet de création transmédia destiné à délivrer un nouveau récit du radicalisme en Europe et faire réfléchir les jeunes sur les sociétés d’hier et d’aujourd’hui et la montée des intolérances de tout bord.
- Charlotte Salomon, i colori dell’anima, une BD italienne de la scénariste Ilaria Ferramosca et Gian Marco De Francisco, BeccoGiallo (2016, cf.colloque LICOLAR 2017).Padova, Beccogiallo, 2019.
Il s’agit d’abord de définir les principes de traduction de la bande dessinée dans ses dimensions textuelles et non textuelles. La problématique des compétences requises, à travers la confrontation du même exercice de traduction effectué dans plus de 24 langues et en comparant cet exercice à celui de sous-titrage (réalisation du lettrage dans les diverses langues, qui doit respecter l’espace spatio-topique propre aux bulles originales).
Cependant, le projet n’implique pas exclusivement des théoriciens de la BD ou de la traduction mais confronte un certain nombre d’acteurs (linguistes, artistes, sémioticiens, écrivais, …)dans une même expérience de traduction et de mise en forme et vécue dans des aires culturelles diversifiées.
Démontrer que les stratégies mises en œuvre pour traduire une bande dessinée font appel aux connaissances biculturelles nécessaires à la compréhension du texte original et à la créativité de ré expression. Il s’agit de démontrer à quel point les stratégies mises en œuvre pour traduire une bande dessinée font appel, d’une part, aux compétences, linguistiques et connaissances biculturelles.
Le travail de collaboration et de confrontation des résultats se déroulera à distance sur une plateforme collaborative dédiée sécurisée via AMUbox qui permet l’édition simultanée de documents à plusieurs contributeurs (AMU et/ou extérieurs) avec versioning. Le travail de collaboration et de confrontation des résultats se déroulera à distance sur une
Deux Journées d’études réuniront les membres du projet en novembre 2020 et
juin 2021, avec la participation des auteurs et des éditeurs des BD traduites. Ces travaux
se concluront par la publication d’un ouvrage collectif de traductologie dédié à la bande dessinée et par la mise en ligne des traductions.
Partenariat
Centre aixois d’études romanes (Caer, AMU)
USR 3125 MMSH AMU
LERMA Laboratoire d’Études et de Recherche sur le MondeAnglophone AMU
Iremam Pôle d’études iranienne
Partenaires associés
DEMO : Département des études moyen orientales
IRASIA : Institut de recherches asiatiques
Laboratoires CNRS : IMAF, Iremam de la MMSH
Quelques éléments sur la genèse du projet Traduction de la BD
Le programme a été initié par Sophie Saffi, linguiste italianiste, romaniste, professeure des Universités au CAER, à la Maison de la Recherche du Campus Schuman AMU. Il est lié sur le plan disciplinaire, thématique et méthodologique aux travaux de l’axe LiCoLaR : Linguistique Comparée des Langues Romanes), orienté naturellement vers sa spécialité de linguistique comparée et fondé à l’origine par Sophie Saffi. Dans une seconde étape, ce projet a réussi à fédérer un partenariat international des langues romanes, de la traduction.
Le soutien de la MMSH obtenu à la suite de l’appel à projet 2019 dans le cadre de la Recherche transversale interdisciplinaire, s’exprime par la gestion de la dotation allouée par la MMSH d’une aide financière de 5 000. Reconduis pour un renouvellement validé par le Conseil des experts extérieurs de la MMSH pour l’année 2021, le programme poursuit son activité et entend réaliser un maximum d’objectif dont la finalisation de la mouture éditoriale de l’ouvrage. L’intégration de l’UAR 3125 MMSH, dans le partenariat sous la responsabilité de Nacira Abrous, MMSH Cnrs, désormais co coordinatrice initialement membre participant au projet de traduction et au collectif éditorial, a permis une consolidation de l’ancrage du programme sur le site de la MMSH et l’intégration d’approches de langues non latines renforcé par les participations des laboratoires Iremam (iranien, berbère et arabe marocain arabe tunisien) TDMAM (latin, néo latin) et Imaf (Swahili).
Archives Vivantes » est un programme de recherche transversal et interdisciplinaire rassemblant des chercheurs et des ingénieurs de la MMSH et de PRISM qui s’intéresse aux problématiques liées à l’emploi et au réemploi des archives sonores et audiovisuelles, tant dans le cadre académique qu’artistique.
Les archives sonores et audiovisuelles sont au cœur de problématiques académiques multiples qui se déclinent actuellement dans les pratiques des artistes et dans celles du public. En raison de la multiplication des plateformes académiques, commerciales et réseaux sociaux, force est de constater que tout le monde produit et diffuse de l’archive.
Chercheur·e·s, artistes, publics construisent, utilisent et réemploient des données présentes sur le Web. Ces réemplois interrogent l’utilisation académique et non-académique de l’archive qui devient « sauvage ». Si l’on peut se réjouir de ces façons de lui redonner « vie », le séminaire proposera de mieux comprendre les enjeux de sa circulation, désormais libre et ouverte entre chercheur·e·s et citoyen·ne·s.
Au cours du programme transversal et interdisciplinaire « Archives Vivantes » les chercheur·e·s et des ingénieur·e·s de la MMSH et de PRISM ont questionné l’emploi et le réemploi des archives sonores et audiovisuelles, tant dans le cadre académique qu’artistique, éclairant des usages si variés que l’idée a germé de questionner individuellement les imaginaires et les façons de faire.
Emma Spinelli, étudiante en musicologie et en stage dans le cadre du projet, a réalisé en collaboration avec l’équipe une série de mini-capsules vidéos, courts entretiens de quelques minutes. Elle a interrogé des personnes aux profils différents – chercheur·e·s, artistes, doctorant·e·s, étudiant·e·s, archivistes -, sur leurs ré/usages de l’archive, et sur leurs représentations. Il ne s’agissait pas de rechercher une définition de l’archive, mais davantage de s’interroger sur les idées associées à cette notion, son réseau sémantique et les images auxquelles elles renvoyaient, tout en restant très concret, avec la description “d’une” archive.
Les 15 capsules renvoient ainsi à des images aux nuances multiples. Si certain·e·s associent l’archive à l’institution de conservation, aux obligations administratives et à la preuve, d’autres évoquent plutôt les supports – le son, le film, le fichier, la partition, le manuscrit, la photographie – mais aussi l’activité d’un sujet producteur ou encore leur activité elle même, leur métier quand l’archive est la base de leur travail : les archivistes bien sûr mais aussi les artistes, les musicien·ne·s, les compositeur·trice·s, les cinéastes ou les ingénieur·e·s du son. Nombreux·ses sont celles et ceux pour qui l’archive est associée à l’idée d’une trace, à la volonté de préserver pour donner à lire, à entendre ou à voir, toujours si possible accompagnée des outils d’interprétation et le lien fort est celui de la mémoire, ou plutôt des mémoires.
Les profils multiples des témoins interrogés dans les capsules révèlent également des usages différents de l’archive, depuis la consultations de registres d’état civil ou d’articles en ligne, aux archives sonores et audiovisuelles sous diverses formes : en ligne, sous forme de base de données, sur bande magnétique, enregistrement d’ethnomusicologues, création artistique, archives de la télévision française ou encore objets qui nous donnent l’occasion de mieux contextualiser et interpréter le dispositif de production de ces archives sonores…Toutes ces mini-capsules sont archivées sur la plateforme Archive.org. Les participants ont signé des contrats d’utilisation qui les placent sous une licence CC-BY-NC. Vous pouvez les voir une à une ou visualiser la compilation réalisée par Emma Spinelli :
Responsables scientifiques Pascal Césaro (PRISM), Christine Esclapez (PRISM), Joséphine Simmonot (PRISM), Véronique Ginouvès (USR3125)
Avec la collaboration de Baptistine Marcel (doctorante PRISM), Emma Spinelli
Séances
29 avril 2021 : Atelier Pratique de partage de données audiovisuelles et sonores de la recherche
22 juin 2021 : De l’observation des pratiques à l’exploration de nouveaux usages : la collecte des données par les artistes et les chercheurs
Le Projet SOLINSULA
Cette activité s’inscrit dans le cadre de la création d’un cycle de 10 séminaires mensuels en
ligne (octobre 2021-juin 2022), organisés par 3 universités CIVIS (Aix-Marseille Université /
Autónoma de Madrid / Sapienza), et qui sera ponctué par une université d’été au Mucem, en
juillet 2022. L’ensemble des activités de ce projet MUSEO-POLIS réunit plus de 25 collègues,
dont 11 de la MMSH de trois unités (TELEMME, MESOPOLHIS, IDEMEC), issus de champs
disciplinaires variés : Histoire moderne et Histoire contemporaine, Histoire de l’art, Sciences
politiques, Anthropologie, Philosophie politique … Ce projet envisage d’expérimenter une
formation transversale nouvelle, adossée à la recherche, dans le cadre de 10 séminaires en
ligne, à dimension pluridisciplinaire, s’adressant aux étudiants de Master et de doctorat des 9
universités partenaires de CIVIS.
Événements
Main topics addressed
- The museum as fabrication of a heritage status in European societies.
- Patrimonialisation, transmission and creation of political cultures and identities.
- Evolution of history and memory from the Ancien Régime to the contemporary crisis of the egalitarian/democratic model of heritage and culture.
Dans le cadre du programme de recherches externe de la MMSH labellisé par la fédération CRISIS « Initiative », intitulé « Géographies imaginaires : le voyage-prétexte comme machine à penser » et en lien avec les séminaires de Master de Lettres Modernes « Voyages imaginaires » et « Orients imaginés », le CIELAM ouvre une Ecole de printemps en mobilité sortante à Fès (Maroc), en partenariat avec l’Université de Fès et l’International Institute for Languages and Cultures (INLAC).
L’objet d’étude, le voyage imaginaire, est une expérience de pensée, qui est à la base de toute la démarche scientifique post-galiléenne. C’est par elle que se fonde notamment l’anthropologie et l’ethnologie. Ici se noue donc, de façon interdisciplinaire, une articulation essentielle aux sciences humaines, au croisement de la littérature, de l’anthropologie et des sciences. Ses espaces sont le nouveau monde, l’Orient et l’Extrême orient, et le Pacifique, qui seront explorés successivement en commençant par l’Orient, chronologiquement le premier territoire des géographies imaginaires, qui va informer ensuite tous les autres. Il s’agira d’étudier comment l’émergence d’une anthropologie à l’âge classique informe le regard contemporain, mais aussi quelles sont les limites de cette anthropologie.
Il y aurait plusieurs Orients : certains plus proches, juste de l’autre côté de la Méditerranée ; d’autres plus lointains, qui ont nécessité de longs voyages et dont on comprend, on imagine à peine les réalités ; d’autres enfin qui excèdent la possibilité même d’un voyage : orients de rêve suggérant le raffinement et des richesses insoupçonnées, orients merveilleux des mages et des fées, orients inquiétants, où les révolutions sanglantes voisinent avec les pratiques les plus barbares. Les Orients hantent la littérature occidentale, depuis l’Antiquité, avec Homère et Hérodote, et tout au long du Moyen Âge, de Marco Polo aux Croisades. Le rapport aux Orients connaît cependant une mutation décisive après la Renaissance : avec l’intensification des voyages et la mise en place progressive d’une économie mondialisée, les Orients deviennent la pierre de touche d’une pensée anthropologique polycentrée du monde. C’est cette nouvelle pensée, pré-moderne et moderne, des Orients que cette École d’automne entreprendra d’explorer, une pensée que l’époque contemporaine va radicalement remettre en question.
L’équipe réunie autour de ce projet comprend des spécialistes du voyage, mais aussi des chercheurs travaillant sur d’autres formes littéraires dans la mesure où le récit de voyage peut aussi être considéré indépendamment de sa dimension littéraire. Ainsi le projet s’ouvre à des ethnologues, des linguistes, des sociologues, des géographes, etc. Il regroupe des historiens, des littéraires et des conservateurs, sur le temps long (de l’Antiquité à l’époque contemporaine), et sur l’ensemble de l’espace méditerranéen. En analysant les différentes formes littéraires prenant le voyage comme « prétexte », le projet entend à la fois définir les raisons et les visées de cet usage et appréhender de manière réflexive le sens du voyage dans les littératures et cultures de l’espace méditerranéen.
La méthode interdisciplinaire du programme promeut un dialogue des différentes disciplines représentées par les chercheurs rassemblés, spécialistes de littérature antique, de récit épique médiéval, de romans philosophiques modernes ou d’écritures migrantes ou locales contemporaines.
Partenaires : ED 354, ED355, USR3125 MMSH; CAER, IRASIA, LERMA, LA3M, IREMAM, RI ALLSH.
Le programme de recherches « Géographies imaginaires : le voyage-prétexte comme machine à penser », porté par le CIELAM AMU et LA3M, est étroitement lié à un événement scientifique majeur pour AMU en cours de constitution. A partir de 2021, le Centre de Recherche sur la Littérature des Voyages au site pionnier en Humanités Numériques, fondé à la Sorbonne dans les années 1980 par François Moureau puis transféré à Clermont sous la direction de Philippe Antoine, sera géré depuis AMU, à la Maison de la Recherche. Il sera alors pleinement dirigé par Sylvie Requemora, qui en assure déjà la direction éditoriale. L’audience du site, même dans cette période de transition, est conséquente (pour le mois de septembre 2019 par exemple : 4211 utilisateurs, 108 pays). En partenariat avec le CIELAM, la SELVA, le LERMA, IrAsia et le CAER (dont un des axes de recherche a précisément été consacré au voyage durant plusieurs années, cf. deux exemples de publications collectives dans https://journals.openedition.org/italies/3391 et https://journals.openedition.org/italies/4642) qui entendent perpétuer cet élan, notamment par la formation de doctorants travaillant sur des récits de voyage (14 doctorants appartiennent à l’équipe), il constitue ainsi un pôle de premier plan pour les recherches sur les voyages et leurs récits et permettra de fédérer, à Aix, les chercheurs travaillant sur ces domaines.
Alors que le voyage est étudié depuis plus de vingt ans et qu’il a donné lieu à de nombreuses définitions théoriques qui ont élargi son champ d’interprétation, l’on s’est encore peu penché sur les « faux voyages », sinon sous d’autres angles que le voyage lui-même : l’angle rhétorique, argumentatif, politique, etc. Et si l’on revenait à tous ces « faux » voyages, pris comme symboles, prétextes, manière, schémas culturels et idéologiques, etc. ? et si l’on parvenait à les re-définir dans le champ littéraire comme un genre à part entière et non simplement comme voyage-fantaisie ?
A toutes les époques, de l’Antiquité à nos jours, de nombreux genres littéraires se sont emparés de la forme du voyage pour raconter autre chose ou délivrer un discours particulier (didactique, philosophique, poétique, satirique…). Ces « faux » voyages, souvent et longtemps dénigrés, méritent au contraire d’être étudiés non seulement pour eux-mêmes, mais aussi en miroir des voyages « réels » : le projet suppose aussi de traiter de la littérature de voyage pour mieux comprendre la construction de discours imaginaires, fantastiques, didactiques, etc.
En analysant les différentes formes littéraires prenant le voyage comme « prétexte », le projet entend à la fois définir les raisons et les visées de cet usage et appréhender de manière réflexive le sens du voyage dans les littératures et cultures de l’espace méditerranéen. La méthode interdisciplinaire du programme « Géographies imaginaires : Le voyage-prétexte comme machine à penser » promeut un dialogue des différentes disciplines représentées par les chercheurs rassemblés, spécialistes de littérature antique, de récit épique médiéval, de romans philosophiques modernes ou d’écritures migrantes contemporaines.
S’il est difficile de parvenir à une définition simple et unique du genre viatique, l’examen et la confrontation de ces multiples « voyages-prétextes » doit nous amener à ré-interroger la place dans notre culture de ces textes si nombreux pour y ré-examiner de façon générale la place du voyage comme forme critique.
Au-delà de l’inventaire et de la réhabilitation de ces textes, nous cherchons à en renouveler l’analyse et à les faire connaître par le biais des outils des Humanités numériques, tout en prenant une mesure nouvelle de leur impact dans nos cultures.
Pour déterminer ces objectifs, il s’agit d’envisager différentes perspectives reliées au champ littéraire, comme la sociologie ou les études de réception pour sonder aussi bien l’histoire culturelle, idéologique et politique dans laquelle s’inscrit le voyage que d’autres perspectives comme la psychologie, la sémiotique. En effet, l’œuvre tisse un ensemble de signes avec le monde, décode et recode un discours préexistant qui, bien que facilement définissable pour le critique (genre et type), obéit le plus souvent à des enjeux cachés autant pour le lecteur contemporain que pour le moderne.
Les laboratoires : Telemme IREMAM et USR3125 sont associés au projet
Coordination : Sylvie Requemora, CIELAM AMU; Christine GUADRAT LA3M CNRS MMSH
Coordination ED mai 2022 avec la collaboration de Nacira Abrous Cnrs UAR3125 MMSH
Le séminaire est porté par trois laboratoires associés : TELEMME, MESOPOLHIS, IDEMEC), ce séminaire inter laboratoire
Le musée et son accès ouvert au grand public matérialisent un rapport à la fois symbolique et
effectif entre l’État et les citoyens, une « raison muséale » qui, comme l’a montré D. Poulot
(2005), engage la création d’identités démocratiques et des régimes de légitimations en
constantes mutations. L’institution muséale, qui se fonde sur un régime de propriété publique
des biens culturels et un partage égalitaire de ces biens symboliques, possède en Europe des
origines très diverses et entretient des héritages plus ou moins sensibles avec les imaginaires
politiques collectifs d’Ancien Régime. Le cas français est en cela singulier, car il a imposé,
pendant la période révolutionnaire de la Convention (1793-94), une rupture fondatrice,
articulant à l’autorité muséale un projet de profonde refondation de l’identité et de la
souveraineté du peuple.
Au programme une ED proposée aux étudiants de l’Université européenne CIVIS d’analyser l’histoire contemporaine des rapports entre musée et démocratie, et notamment les processus de représentation et de légitimation des identités démocratiques en construction ou en crise depuis l’émergence du projet européen au XXe siècle, à partir de champs disciplinaires très divers, tels que l’histoire politique, l’histoire des institutions culturelles, l’histoire de l’art, la sociologie, le droit ou encore l’anthropologie. Cycle de séminaires et de conférences, ouvert au public.
Voir MUSEO-POLIS
GENDERMED Penser le genre en Méditerranée
Avec le soutien de Sophie Bouffier, directrice de la MMSH et Marylin Crivello, Vice-Présidente du CA AMU
Le Comité scientifique
a fixé le nombre d’ateliers dont u atelier spécial et inédit « Carte blanche » dédié aux doctorants dans un format spécifique et en autonomie.
Coordination et organisation des sessions Constance de Gourcy Lames AMU MMSH & Nacira Abrous CNRS UAR 3125 MMSH et Randi Deguilhem, Telemme CNRS
Mode hybride : MMSH salle Duby et Zoom (sur inscription)
A noter le décalage horaire ( + 2H pour la Turquie)
Mercredi 16 décembre 2020
MATIN : 11h30-13h30 (Turquie) -9h30-11h30 (Tunisie et France)
1h : Ouvertures institutionnelles et présentation de l’Ecole et de ses objets : sur les 3 sites
Les allocutions d’ouverture de :
Introduction : Constance de Gourcy
Maryline Crivello, Vice-présidence CA AMU
Isabelle Régner : Vice présidence à l’Égalité Femmes-Hommes et à la Lutte contre les Discriminations (AMU),
Sophie Bouffier : Directrice de la MMSH, PU d’Histoire grecque
Sylvie Mazzella et Delphine Mercier : Institut SOMUM
Mireille Schembri : Aix-Marseille Provence Métropole
Aude Fanlo et Yolande Padilla : MUCEM
Randi Deguilhem et Constance De Gourcy : GenderMed
Nacira Abrous Responsable de la Recherche transversale interdisciplinaire MMSH UAR 3125
20 mn par site de présentation d’un projet : présentation délivrables, accueil des étudiant·es
Capsule artistique par :
Anna Raimondo artiste en résidence à l’ IMERA AMU Marseille
Tous les travaux seront menés en distanciel aussi bien que pour les parties qui se déroulent à Aix (à la MMSH) et à Marseille (au Mucem) que pour celles d’Istanbul (Université de Galatasaray), Turquie, et de Sousse (Université de Sousse avec l’Institut des Beaux-Arts de Sousse), Tunisie.
Les trois sites seront connectés en permanence, les uns aux autres, par lien internet afin que nous puissions travailler en collectif (écouter les présentations quelque soit le lieu physique, poser des questions lors de la discussion, etc.) sauf pour les créneaux “carte blanche” indiqués sur le programme lorsque les étudiant.e.s de chaque site travailleront entre elles/eux.
France 13h -14h film d’Aylin Kuryel (The Balcony and our dreams) et débat avec Senem Aytaç (de la Revue de cinéma, Altyazı) Epidemic, balcony and our dreams: discussion par FFM Nicola Schieweck | Turquie (organisatrice) 15h-16h Film d’Aylin Kuryel (The Balcony and our dreams) et débat avec Senem Aytaç (de la Revue de000000 cinéma, Altyazı) Epidemic, balcony and our dreams: discussion animée par FFM Nicola Schieweck | Tunisie 13h-14h film d’Aylin Kuryel (The Balcony and our dreams) et débat avec Senem Aytaç (de la Revue de cinéma, Altyazı) Epidemic, balcony and our dreams: discussion par FFM Nicola Schieweck |
14h-16h After the event Begüm Özden Fırat & Zeyno Pekünlü Débats entre les 3 sites | 16h-18h After the event Begüm Özden Fırat & Zeyno Pekünlü Débats entre les 3 sites | 14h-16h After the event Begüm Özden Fırat & Zeyno Pekünlü Débats entre les 3 sites |
Atelier 16h-17h30 Visite virtuelle du centre de conservation et de ressources du Mucem et visite en présentielle des collections/expositions au Mucem. | Atelier 17h-18h30 | Atelier 16h-17h30 |
Carte blanche 17h30-19h | Carte blanche 19h | Carte Blanche 17h30-19h |
Istanbul: After the Event
Begüm Özden Fırat is currently a faculty member at Mimar Sinan Fine Arts University, Department of Sociology. She studied urban and cultural sociology, visual culture, and culture and social movements. She is an editor of the books entitled Commitment and Complicity in Cultural Theory and Practice (Palgrave/Macmillan, 2009), Cultural Activism: Practices, Dilemmas, Possibilities (Rodopi, 2011) and Resistance and Aesthetics in the Age of Global Rebellion (Küresel Ayaklanmalar Çağında Direniş ve Estetik, 2015, İletişim). Her book entitled Encounters with the Ottoman Miniature: Contemporary Readings of an Imperial Art was published in 2015 by I.B. Tauris.
Zeyno Pekünlü is an artist based in Istanbul. She obtained her M.A. from University of Barcelona and her Ph.D. from Mimar Sinan University. She is currently running the Work and Research Program of the Istanbul Biennial (ÇAP) for young artists and researchers. Comprising a wide spectrum of material from the National Anthem to Turkish melodramas, from cheat sheets to Youtube videos, Pekünlü’s works traverse public and private manifestations of various forms of subordination, and problematize the technologies of power.
After the Event focuses on the afterlife of the recent cycle of revolts initiated in late 2010. Wherever they have emerged- Turkey to Spain, from Greece to Syria and Egypt- these movements shook the existing political systems and sometimes toppled them down, yet they proved to be not powerful enough to subvert the political establishment as a whole.
Jeudi 17 décembre 2020
Matin : Ateliers sur chaque site
France-Tunisie : 9h-11h30 : ateliers consacrés à la poursuite des travaux.
Turquie : 11h-12H30 :Turquie: Atelier (SUGENDER / SABANCI ÜNİVERSİTESİ)
Ayşegül Altınay et Sema Semih Resilience and Resistance: Gendered Bodies in Movement :
Based on our experiences in the Transformative Activism Program that brings together activists from different parts of Turkey to learn and practice community-oriented self-care and wellbeing tools, this workshop will invite the participants to reflect on bodies and embodiment in activism. What is the relationship between resistance and resilience? How can we conceptualize and put into action the connections between personal and collective transformation, personal and collective well-being? What are some of the new forms in which “healing” and “justice” are coming together in contemporary activism – as in the case of the Black Lives Matter movement? What can we learn from trauma studies about the possibilities of integrating embodiment into activist practices? We invite the participants to come to the workshop prepared to share at least one inspiring example of embodied activism that brings together personal and collective transformation, healing and justice, self-care and community care.
This will be an interactive workshop and will involve body movement and contemplative practices.
Turquie : 15h30-19h30 France Présidence de séance Nadezhda Alexandrova Session 1 : corps contraints (détaillé ci-dessous) |
France (organisatrice) 13h30-17h30 Présidence de séance Nadezhda Alexandrova Session 1 : Corps contraints ( voir le programme détaillé ci-dessous) | Tunisie : 13h30-17h30 France Présidence de séance Nadezhda Alexandrova Session 1 : corps contraints (détaillé ci-dessous) |
Présidence de séance : Fatma Oussedik Session 2 : corps humiliés | Présidence de séance Fatma Oussedik Session 2 : Corps humiliés ( voir le programme détaillé ci-dessous) | Présidence de séance : Fatma Oussedik Session 2 : corps humiliés |
Carte blanche | Carte blanche | Carte blanche |
13h30-13h45 (+ 2h Turquie) – Nicole Cadene, GeFeM-GeCRiS TELEMME (AMU-CNRS), Existence brisée, Marie de Gasté (1843 – ?) à la maison du docteur Blanche
Séquestrée à 22 ans dans la maison de santé du docteur Blanche à la demande de son père, le 11 janvier 1866, Marie de Gasté entreprend d’y écrire un « petit catéchisme d’une maison de santé », prolongation de son journal transformé en guide de survie. Ce document exceptionnel qu’elle fera ensuite publier sous le titre éloquent d’Existence brisée révèle le cas extrême d’une fille que son père s’acharne à priver de toute subjectivité, corps et âme, avec la complicité plus ou moins active des institutions. Paradoxalement, c’est lors de son internement psychiatrique, lorsque la contrainte atteint son acmé, que la jeune femme devient capable d’établir un lien entre son malheur personnel et l’oppression patriarcale, accédant ainsi à une prise de conscience féministe. De quoi désespérer le docteur Blanche qui, de guerre lasse, lui rendra sa liberté 18 mois plus tard, bien entendue « non guérie ».13h45-14h( ( + 2h Turquie) Zoë Dubus, TELEMMe : Un corps aliéné, manipulé et drogué mais une individualité toujours agissante : le cas de Célina Marcil… à la Salpêtrière, 1871-1879
Célina Marcil…, blanchisseuse de 27 ans, est internée depuis 1867 à la Salpêtrière. Hystérique, souffrant de vaginisme, elle subit des attaques extrêmement violentes. Afin de la soulager et s’assurer ainsi du calme de leur service, les médecins de l’hôpital ont alors pour habitude de fournir généreusement des sédatifs tels que l’éther ou la morphine à leurs patientes. Ses médecins lui administrent donc de fortes doses de psychotropes qui la rendent rapidement dépendante et exacerbent ses délires érotiques, minutieusement retranscrits dans son étude de cas. Victime d’une institution violente et du regard libidineux que le personnel médical pose sur elle, Célina fait néanmoins preuve d’une certaine capacité d’agir au sein de l’asile. Réclamant jusqu’à la violence que ses médecins lui fournissent les quantités d’éther ou de morphine désirées, se servant d’eux pour intensifier ses délires érotiques, utilisant l’éther pour parvenir à la jouissance sexuelle impossible à atteindre avec son amant, la malade parvient à résister et à s’adapter à sa condition dramatique.14h-14h15-Véronique Poutrain, GeFeM-GeCRiS TELEMME (AMU-CNRS) : Le paradoxe des relations BDSM : de la contrainte à l’invention de soi
Les relations BDSM (Bondage, Discipline, Sado-Masochisme) sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quelle autre type de relation. On y trouve, comme partout ailleurs, des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes. Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force et de genre ou bien participer à une nouvelle construction des identités.C’est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange que les individus ont la possibilité de s’affirmer autres et d’explorer de nouvelles inventions de soi.14h15-14h30h : Fabienne Soldini, Lest (AMU) : Corps contraints, corps séquestrés, corps délivrés : La femme enceinte dans le roman policier contemporain.
La femme enceinte est apparue dans les romans policiers contemporains en tant que victime totale : séquestrée, exploitée, tuée ; l’état de grossesse était présenté uniquement comme une faiblesse physique entravant le corps féminin. A présent d’autres romans montrent des femmes enceintes qui, à l’aide de ressources propres, se libèrent du joug de leurs ravisseurs, témoignant d’une modification des représentations sociales du corps féminin et de la maternité.SESSION 2 : CORPS HUMILIES
présidence séance : Fatma Oussedik15h15-15h35 Nadezhda Alexandrova, Sofia University, Bulgarie, program PIMo (COST CA 18140, Brussels) : Socks and slaves from the Balkans to the Egyptian markets: mobilizing women’s body in domestic labor and prostitution in the 19th c.,
Socks and slaves from the Balkans to the Egyptian markets: mobilizing women’s body in domestic labor and prostitution in the 19th c.
The presentation will focus on two case studies that show women’s labor and women’s body as subjects of economic exploitation in the 19th c. Ottoman lands. The first describes Bulgarian women as domestic workers doing simple manufacturing of handwoven clothes for the huge trade companies of their male counterparts, situated in the big port cities of Istanbul, Cairo and Alexandria. The second case study describes prostitution and slavery, which Circassian women have faced as refugees to the Balkans as a result of the 19th c. Russian military campaigns. I will try to investigate the attitude to these women and to trace their journey across the above-mentioned territories, and eventually to the Ottoman private homes and the slave markets of the Mediterranean.
Combining primary written accounts of witnesses of those practices with secondary bibliographical sources on that period in Ottoman history, I intend to discuss the way body politics is related to changes of the status of the subject and her positioning in marginal geographical or social place. My key questions of analysis are to what extend such domestic labor and sex service can be regarded as labor and is it possible to regard such practices as empowering women, or empowerment is a cover story of the male gaze to hide the recidivisms of patriarchy.15h35-15h55 –Marc Calvini-Lefebvre : (LERMA) : Mobiliser les corps en temps de guerre: a picture is worth a thousand words
La matière première de la guerre, ce sont les corps qu’il faut mobiliser. Mais comment faire dans une société sans conscription – où chaque homme est libre de s’engager ou non – et patriarcale – où l’on attend des femmes qu’elles demeurent “à la maison” en attendant que leurs hommes sortent vainqueurs (ou vaincus)? Le poster que nous présenterons ramasse de manière saisissante la réponse britannique à cette question pendant la Grande Guerre: faire fond sur la masculinité hégémonique de Tommy Atkins pour mobiliser, exalter et humilier les corps masculins, et faire une place (mais pas trop haute) aux corps féminins.15h55-16h10-Renée Dray-Bensousan, GeFeM-GeCRiS TELEMMe (AMU-CNRS): La négation des corps féminins dans le système concentrationnaire
Dès leur arrivée dans les camps les femmes ont été marquées dans leur corps, et niées dans leur féminité au cours de plusieurs étapes que l’on peut recenser de la manière suivante. Elles ont d’abord subi un véritable attentat à leur pudeur en étant obligées à la nudité devant tous. Puis ce fut le marquage, le tatouage qui annulait leur identité propre. Elles devenaient des numéros. Elles subissent alors la suppression des marqueurs de leurs féminités : plus d’habit adaptés, plus de cheveux, plus de menstrues. La négation de leurs corps entraîne la suppression des marqueurs humains. il n’y a plus de genre ; elles sont devenues des objets.
16h10-16h30 : Sumbul Kaya Ifea (Institut Français d’Etudes Anatoliennes, IFEA, Istanbul) : Des corps meurtris au corps politique, la nation : la représentation des corps lors de la tentative du coup d’état de juillet 2016La tentative du coup d’état du 15 juillet 2016 a donné à voir à des scènes de violence sans précédent. Les affrontements et les confrontations entre des civils et policiers s’opposant aux putschistes ont laissé place à des corps meurtris. Cette communication étudiera la représentation de ces corps à travers leur traitement médiatique et les réactions qu’elles ont pu susciter au sein de la société. Nous intéresserons à la prise en charge étatique et sociétale des corps décédés. Nous verrons à la fois un processus de glorification des martyrs (civils décédés lors de la tentative) et des pratiques visant à rejeter le corps des putschistes.16h-30-17h : Débats17h : intervention de l’artiste Anna Raimondo (IMERA)Vendredi 18 décembre 2020
Matin : Turquie : reprise des travaux. Modérateurs: Feyza Ak Akyol et İpek Merçil (9h-11h)Turquie 11h 14hTunisie 9h -12h (pays co organisateur)
France 9h-12h
Hafedh Djedidi : modérateur
Béchir Gorchène, artiste sculpteur et performer
Dr Ahlem MTIRAOUI, Psychiatre, Psychothérapeute (TCC), Sexologue Clinicienne
Maître de Conférence Agrégée à la Faculté de Médecine de Sousse
Service de Psychiatrie, CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE
“Coût du traumatisme : le corps mémoire”
Olfa Bouassida Souli , Docteur en Sciences Culturelles, Maitre- assistante à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Sousse- Tunisie, Corps dansants , corps en mouvant dans le tanztheater de Pina Bausch .
Nour-Imène Sassi,activiste(Vice-présidente Amnesty international-Tunisie), Violence confinée : prévenir et contenir
Exposition artistique plurielle : peinture sculpture, art vidéo et installations
Hafedh Djedidi : modérateur :
Béchir Gorchène, artiste sculpteur et performerDr Ahlem MTIRAOUI, Psychiatre, psychothérapeute (TCC), Sexologue Clinicienne
Maître de Conférence Agrégée à la Faculté de Médecine de Sousse
Service de Psychiatrie, CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE
“Coût du traumatisme : le corps mémoire”Olfa Bouassida Souli , Docteur en Sciences Culturelles, Maitre- assistante à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Sousse- Tunisie, Corps dansants , corps en mouvant dans le tanztheater de Pina Bausch
Nour-Imène Sassi, activiste (Vice-présidente Amnesty international-Tunisie), Violence confinée : prévenir et contenir
Exposition artistique plurielle : peinture sculpture, art vidéo et installations
Hafedh Djedidi : modérateur
Béchir Gorchène, artiste sculpteur et performer
Dr Ahlem MTIRAOUI, Psychiatre, Psychothérapeute (TCC), Sexologue Clinicienne
Maître de Conférence Agrégée à la Faculté de Médecine de Sousse
Service de Psychiatrie, CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE
“Coût du traumatisme : le corps mémoire”
Olfa Bouassida Souli , Docteur en Sciences Culturelles, Maitre- assistante à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Sousse- Tunisie, Corps dansants , corps en mouvant dans le tanztheater de Pina Bausch .
Nour-Imène Sassi,activiste(Vice-présidente Amnesty international-Tunisie), Violence confinée : prévenir et contenir
Exposition artistique plurielle : peinture sculpture, art vidéo et installations
13h15h carte blanche
17h30-19h30 Présentation des travaux,conclusion, ouverture, remise des prix par site
15h30-17h30 Présentation des travaux, conclusion, ouverture, remise des prix par site
15h30-17h30 Présentation des travaux, conclusion, ouverture, remise des prix par site Résumés présentations Sousse
Béchir Gorchen, artiste, peintre et sculpteur : “Corporéité sculpturale à l’épreuve des imaginaires et transgression”
Il s’agit du compte rendu d’une performance sculpturale exécutée en 2 D dans l’atelier de l’artiste et transplantée, à l’occasion d’une manifestation culturelle et artistique en mars 2109, dans un jardin public en milieu urbain. Le témoignage de l’artiste mettra en exergue l’impact d’une corporéité autre sur une population profondément marquée par les croyances et les superstitions et s’inscrivant dans un refus agressif du « corps représenté » et de sa modalité anthropomorphique et chromatique détournées des normes et des conventions.Ahlem Mtiraoui, CHU Farhat Hached, Service de psychiatrie, Sousse, Société Tunisienne de Sexologie Clinique : “Coût du traumatisme : le corps mémoire”
Les violences sexuelles, particulièrement incestueuses sur mineurs, sont le plus grand pourvoyeur de psycho traumatismes. Agressé, menacé, violenté, le psychisme refuse d’intégrer corticalement l’événement traumatique. Un phénomène d’effraction du psychisme et de débordement de ses défenses se produit. Les conséquences peuvent être sévères, chroniques et handicapantes avec des troubles somatiques, psychologiques, des difficultés cognitives et de socialisation, des risques de conduites asociales et de délinquance, un risque accru d’être à nouveau victime ou d’en être auteur. Mémoire traumatique et dissociation sont en œuvre.
Olfa Bouassida Souli, Docteur en Sciences Culturelles, Maître- assistante à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Sousse : “Corps dansants, corps en mouvement dans le tanztheater de Pina Bausch”
Pina Bausch constitue une des révolutionnaires de la danse que ce soit au niveau des thèmes abordés, des procédés utilisés ou dans les mouvements des corps et leur rapport à l’espace scénique. En effet, selon elle, la danse ne se constitue pas seulement de mouvements, mais c’est aussi un langage issu d’un travail minutieux sur le rêve, la mémoire et le désir qui lui permet de mettre en exergue la relation conflictuelle et ambigüe entre les sexes et la complexité de l’être humain.
Nour Imene Sassi, Vice-Présidente Amnesty International, section tunisienne : “Violence confinée : prévenir et contenir”
Notre intervention fait un état des lieux de la violence enregistrée à Sousse lors de la période de confinement du COVID-19 en effectuant une lecture croisée des témoignages qui relèvent des enquêtes effectuées à Sousse et des chiffres en rapport à la violence de cette période. Il s’agit surtout d’élaborer une stratégie d’évitement susceptible de contenir cette violence. Dans l’esprit même de ce colloque, il s’agit de proposer une réappropriation de ces corps à la fois surveillés, mobilisés et exposés.
Rassemblant des chercheurs de plusieurs disciplines, l’OREM entend mener une réflexion sur le sens d’événements et de processus en cours liés aux relations euroméditerranéennes. Il a pour vocation d’observer et d’analyser des dynamiques et enjeux euro-méditerranéens dans une perspective heuristique mais aussi épistémologique au sens où ces dynamiques et enjeux déterminent les objets et les analyses scientifiques.
Bringing together researchers from several disciplines, the OREM intends to reflect on the meaning of ongoing events and processes related to Euro-Mediterranean relations. Its purpose is to observe and analyze Euro-Mediterranean dynamics and issues in a heuristic but also epistemological perspective in the sense that these dynamics and stakes determine scientific objects and analyzes.
Programme de l’année 2022
Forum des mondes méditerranéens
Les 6 et 7 février prochains aura lieu le Forum des mondes méditerranéens à Marseille. Cet évènement inédit, à l’initiative de la délégation interministérielle de la Méditerranée, a pour objectif de penser la Méditerranée du futur.
Pour l’occasion, six thématiques pilotées par divers acteurs politiques, sociaux ou culturels sont mis en avant. Parmi eux, Aix-Marseille université est chargée de coordonner, en partenariat avec l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), l’Institut européen de coopération et de développement (IECD), la Ville de Marseille, Méditerranée Nouvelle Chance (MedNC) et le Centre pour l’Intégration en Méditerranée (CMI) la thématique “éducation, formation, mobilités”.
Tout au long des deux jours, ce programme invitera a réfléchir, à travers des ateliers et des tables rondes, au rôle futur joué par l’éducation et la formation de la jeunesse sur la conception de la Méditerranée. Tour à tour, les questions d’engagement, de mobilité, de coopération et d’insertion viendront structurer les débats en mêlant la parole de différents acteurs clefs dont les interventions et les compétences auront un choix déterminant.
3ème conférence annuelle de l’Observatoire des relations euro-méditerranéennes (OREM) / Chaire d’excellence Jean Monnet d’études européennes
Coordination Christine Mussard Iremam et Stéphane Mourlane Telemme
Un espace euro-méditerranéen en Éducation ?
L’espace euro-méditerranéen est depuis longtemps traversé par de multiples flux d’étudiants, d’élèves et d’enseignants. Des mobilités choisies et accompagnées, portées par des projets éducatifs individuels ou familiaux animent ainsi des acteurs en quête de lieux connus pour leur expertise et leurs compétences. Mais ces déplacements s’inscrivent aussi souvent dans des situations de crise et de conflit…
Mardi 22 novembre, 17h-18h30, Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (salle de conférences), Aix-en-Provence
Conférence inaugurale avec Ahmed Djebbar (Professeur émérite de l’Université de Lille, membre de l’Académie algérienne des Sciences et Technologies, président du Conseil supérieur des Sciences et de la Culture de la Grande Mosquée de Paris) et les étudiants du Master Études européennes et internationales d’Aix Marseille Université sur « Les systèmes éducatifs de la rive sud à la lumière des relations euro-méditerranéennes : l’exemple de l’Algérie »
Mercredi 23 novembre, 9h-13h, Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (amphi D), Aix-en-Provence
9h30 Mots d’accueil
- Alice Delserieys, directrice adjointe de l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation d’Aix-Marseille Université (INSPé)
- Céline Regnard, directrice adjointe de la MMSH
- Stéphane Mourlane, coordinateur de l’Observatoire des relations euro-méditerranéennes (OREM)
- Christine Mussard, coordinatrice de l’Observatoire des relations euro-méditerranéennes (OREM)
10h Entretien avec Michèle Gendreau-Massaloux (ancien recteur, conseiller d’État honoraire, vice-présidente du Groupe interacadémique pour le Développement)
10h30-11h Pause café
11h-13h
Session 1 : Politiques éducatives et linguistiques
Modération : Juliette Honvault (IREMAM)
- Annalaura Turiano (IREMAM), Malak Labib (IFAO) : « Quelle éducation pour le développement ? Expertises éducatives et enseignement technique dans le monde arabe (1930-1960) »
- Akhésa Moummi (EHESS) : « Fabriquer une excellence interculturelle ? Politiques linguistiques et choix disciplinaires dans les établissements de la Mission Laïque Française au Liban »
- Soufiane Taif (Université Paris I – Panthéon Sorbonne) : « La diplomatie de la langue : défense et promotion du français au Maroc à l’ère de l’arabisation 1957-1989 »
- Jean-Claude Vérez (Université d’Artois) : « Les défis des politiques publiques éducatives dans l’espace euro-méditerranéen »
13h-14h : déjeuner
14h-18h Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (salle de conférences), Aix-en-Provence
14h-14h45 Conférence avec Véronique Ginouvès (MMSH), Jean-Christophe Peyssard (MMSH) : « La médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme : un tiers lieu pour l’éducation des les sciences humaines et sociales »
14h45-16h30
Session 2 : Enseigner la Méditerranée
Modération : Christine Mussard (Aix-Marseille Université)
- Céline Borel (Académie d’Aix-Marseille), Jonathan Hiriart (Professeur agrégé d’histoire-géographie, Académie d’Aix-Marseille) : « La Méditerranée en cours d’histoire dans le second degré en France »
- Riadh Ben Khalifa (Université de Tunis) : « Domination impériale d’une Méditerranée fragmentée à travers les manuels d’histoire du secondaire en Tunisie »
- Luca Salmieri (Université La Sapienza, Rome) : « Le curriculum caché : la Méditerranée dans l’école secondaire de premier degré italienne »
16h30-17h : Pause café
17h-18h Retour d’expérience avec Christine Mussard (Aix-Marseille Université), Juliette Honvault (IREMAM), Julie Manchon (Association Polly Maggoo), Serge Dentin (Association Polly Maggoo) : « Les cordées de la réussite IREMAM-lycées marseillais »
Voici le lien zoom de la journée de mercredi si vous souhaitez suivre la conférence à distance :
Stanislas MARUFFI vous invite à une réunion Zoom planifiée.
Sujet : Journée du mercredi 23 novembre – 3e conférence de l’OREM
Heure : 23 nov. 2022 09:30 AM Paris
Participer à la réunion Zoom
https://univ-amu-fr.zoom.us/j/84425351781?pwd=c1k1djQyNjkvc3FOZkFSTDhVTXRmUT09
ID de réunion : 844 2535 1781
Code secret : 347139
Une seule touche sur l’appareil mobile
+33186995831,,84425351781# France
+33170372246,,84425351781# France
Jeudi 24 novembre, 9h-16h, Maison méditerranéenne des sciences de l’homme (salle Germaine Tillion), Aix-en-Provence
En partenariat avec le programme MiMed/MMSH
9h30-10h30 Présentation de l’ouvrage Enfances et jeunesses en migration (coll. MiMed, MMSH-Le Cavalier Bleu) par Virginie Baby-Collin (Aix-Marseille Université) et Farida Souhia (EM Lyon Business School)
Modération : Stéphane Mourlane (Aix-Marseille Université)
10h30-10h45 : Pause café
10h45-12h15
Session 3 : Expériences scolaires et mobilités internationales
Modération : Mauve Carbonell (Aix-Marseille Université)
- Kim Laurenti (Université Paris Nanterre) : « Saisir les politiques linguistiques françaises au prisme de l’immigration italienne : spécificité et représentativité de la région niçoise (1920-1970) »
- Sami Ouchane (Sciences Po Aix) : « Choisir un cursus francophone au Liban : la langue comme « trait d’union » entre les rives françaises et libanaises de la Méditerranée ? »
- Giulia Fabbiano (Aix-Marseille Université) : « Une espèce de bulle. Retour sur une ethnographie de l’institution scolaire française en Algérie (2012-2014) »
12h15-13h30 : déjeuner
13h30-15h30 Table ronde avec Valérie Erlich (Université Côte d’Azur), Catherine Agulhon (Université Paris Descartes) et Théotime Chabre (Aix-Marseille Université) : « Mobilités dans l’enseignement supérieur: récentes évolutions des actions publiques européennes, des échanges et des flux entre la France et son voisinage euro-méditerranéen ».
Modération : Magali Ballatore (Aix-Marseille Université)
15h30-16h : Conclusions
Voici le lien zoom de la journée de jeudi si vous souhaitez suivre la conférence à distance :
Sujet : Séminaire OREM – MIMED 24 novembre
https://univ-amu-fr.zoom.us/j/84459592775?pwd=S0xJeVVQWFBzNDlSQ3dwTWxwN3pBdz09
ID de réunion : 844 5959 2775
Code secret : 648379
Nous vous attendons nombreux à cette conférence et n’hésitez pas à partager cet événement sur vos réseaux, en partageant notamment le tweet ci-dessous :
AAP Séminaires inter-laboratoires 2023-2024
Date limite 05 juin 2023
La MMSH/UAR 3125 apporte son soutien à l’organisation de séminaires inter-laboratoires susceptibles de créer ou de renforcer des dynamiques de recherche dans le domaine des études méditerranéennes.
Ces séminaires doivent associer au moins deux unités de recherche du site d’Aix-Marseille (dont au moins une de la MMSH), dans une approche interdisciplinaire. Ils peuvent s’appuyer sur des partenariats interinstitutionnels et internationaux (UMIFRE, écoles françaises à l’étranger, et centres de recherche étrangers).
Le contrat quinquennal 2018-2023 a défini 6 axes privilégiés susceptibles de fédérer les recherches collectives des équipes de la MMSH et de leurs partenaires. Le séminaire doit ainsi s’inscrire dans l’un des axes suivants :
1/ Appropriations et transformations des milieux
2/ (Re)compositions urbaines et dynamiques territoriales
3/ Arts, écritures et langages
4/ Sociétés plurielles, héritages, appartenance et conflits
5/ Religions : identifications et pratiques
6/ La Méditerranée et le monde.
Ce soutien initial est destiné à lancer des actions susceptibles de déboucher sur des réponses aux divers appels d’offre, régionaux, nationaux et/ou internationaux.
Les séminaires inter-laboratoires sont financés pour la durée de l’année universitaire 2023-2024, avec possibilité de renouvellement une année après avis du Conseil scientifique. Un bilan d’activité scientifique et financier est demandé à chaque porteur de projet en fin d’année universitaire[1].
La MMSH accompagnera ces séminaires : aide financière (2 000 euros pour les frais de mission, accueil, séjour), soutien logistique à l’organisation des rencontres, à l’accueil des chercheurs invités, à la diffusion des activités scientifiques.
Les candidatures (fiche de réponse jointe) seront adressées à Nacira Abrous (nacira.abrous@univ-amu.fr) le 5 juin 2023 au plus tard.
Ils seront soumis, pour sélection, au Conseil scientifique de la MMSH.
Critères d’éligibilité :
- Association d’au moins deux laboratoires du périmètre AMU, dont au moins un de la MMSH
- Inscription dans les axes de recherche de la MMSH
- Caractère interdisciplinaire.
Critères d’évaluation :
- Pertinence et intérêt scientifique de la proposition
- Caractère novateur de la proposition
- Calendrier prévisionnel et adéquation du budget
- Ouverture à des partenaires non académiques
- Caractère international du projet
FICHE DE RÉPONSE
Intitulé du projet :
Responsable(s) scientifique(s)[1] :
Axe du projet scientifique de la MMSH concerné :
Mots-clefs (5 max) :
Objectifs (4000 signes maxi.) :
Partenaires :
Laboratoires et personnels de la MMSH associés au séminaire
Autres partenaires (unités d’autres composantes d’AMU / partenaires nationaux et/ou internationaux ; préciser la contribution)
Calendrier prévisionnel (nombre et dates des séances du séminaire prévues ; invités pressentis…) :
Budget prévisionnel
Signatures des directeurs des unités coordinatrices du séminaire
[1] Les responsables scientifiques sont les coordinateurs des séminaires.
[1] Début des activités au 1er septembre, bilan en juin et examen du renouvellement en juillet
Contrairement à ce qu’affirme la narration traditionnelle, le sacrifice animal n’a pas disparu à la fin de l’Antiquité tardive. Si en Europe occidentale l’Église a finalement réussi, non sans difficulté, à mettre fin aux sacrifices sanglants au cours du Moyen-Âge, de nombreuses traditions chrétiennes dans les Balkans, au Caucase, au Proche-Orient, en Égypte et en Éthiopie, n’ont jamais cessé de pratiquer le sacrifice animal qui demeure une pratique vivante. Une vision d’ensemble de ce phénomène dans les différents groupes chrétiens n’a pas été encore proposée.
L’équipe, formée d’historiens et d’anthropologues, se propose de combler cette lacune en analysant, selon une approche interdisciplinaire et comparatiste, différents phénomènes liés au sacrifice animal dans des sociétés chrétiennes dans la longue durée : perception et critique, transformations et réinterprétations idéologiques, persistance et continuité du sacrifice.
Les cas d’étude sur lesquels se concentrera notre analyse seront d’un côté les Balkans et la Grèce, de l’autre le Caucase (Géorgie et Arménie).
Présentation du séminaire
Responsable(s) scientifique(s)
Pierluigi Lanfranchi (TDMAM AMU)
Dionigi Albera (IDEMEC AMU)
Les Séances
mars 2023 Workshop de lancement
05-07 juin 2023 : terrain et travaux en Géorgie, Tbilisi.
Contesting Christian Animal Sacrifice
A l’issue d’une année d’activité, l’équipe du SIEE (Séminaire interdisciplinaire “De l’Ecrit à l’Ecran”) prolonge ses travaux au cours de l’année 2022-2023. Nous rappelons ci-dessous les objectifs initiaux qui ont guidé nos explorations pendant l’année 2021-2022. Nous établissons ensuite un bilan des activités déployées au cours de l’année et proposons enfin un prolongement du séminaire, pour approfondir des aspects qui nous sont apparus comme porteurs d’intérêt et explorer des pistes qui ont émergé au cours des séances.
Objectifs scientifiques
Depuis une vingtaine d’années, les technologies numériques sont au cœur de la pratique quotidienne des chercheurs. En avril 2020, la bibliothèque numérique d’AMU, Odyssée, s’est félicitée d’avoir mis en ligne un million de pages ; Gallica affiche aujourd’hui près de 8,5 millions de documents en ligne et enrichit constamment ses fonctionnalités. Le numérique n’est pas uniquement un outil de visualisation : il offre aussi des possibilités inédites pour la recherche (haute résolution, 3D, niveau d’accessibilité jamais atteint, etc.).
Ce saut numérique s’est accompagné d’un mouvement de réflexion épistémologique des communautés savantes sur leurs objets, leurs outils et leurs méthodes de travail. Cette approche a encouragé les travaux :
- sur les matériaux et supports matériels de l’écrit (économie du papier, déclinaison des supports : pages de garde, palimpsestes, etc.).
- sur l’analyse matérielle des codices manuscrits et imprimés et la collation des exemplaires ;
- sur les collections, archives et bibliothèques, dont l’organisation matérielle participe au sens donné aux objets ;
- sur la vie matérielle des artéfacts et les strates d’interprétation ajoutées par les manipulations (reliure, découpage, annotations…) des savants, bibliophiles ou institutions de conservation.
- sur l’histoire des archives (opérations de sélection, de classement, de destruction, d’agencement matériel et d’inventaire), dans un contexte où la structure technique des plateformes numériques impose des choix et des contraintes qui modifient en profondeur la signification de l’archivage et de l’archive.
Il y a ainsi, dans le monde de la recherche, un hiatus fort entre la séduction qu’exercent les nouveaux outils numériques et la conscience aiguë de la déperdition phénoménologique et herméneutique causée par la dématérialisation et la mise à distance d’objets d’études de plus en plus coupés du corps, outil aussi indispensable que l’esprit à une saisie correcte des objets. Il ne s’agit pas d’opposer « goût de l’archive » et pratiques numériques, qui n’ont rien d’incompatible et peuvent former un cercle vertueux de la recherche. Pour autant, l’accès à la matérialité des objets textuels par le numérique n’est pas la même que celle qui s’offre dans le face-à-face réel du chercheur avec l’objet-texte. Ce séminaire possède donc une triple dimension épistémologique, méthodologique et pratique. Il voudrait réfléchir :
- à la manière dont on peut appréhender, décrire et analyser la matérialité des objets à partir, malgré ou à l’aide de leurs substituts numériques.
- à la manière d’améliorer l’intégration de la dimension matérielle des objets étudiés dans les plateformes et fonds numériques existants.
Responsables scientifiques
Emmanuelle Chapron (TELEMME, AMU),
Élodie Attia (CNRS TDMAM),
Sébastien Douchet (CIELAM, AMU),
Anne Mailloux (LA3M, AMU).
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Aujourd’hui, la démarche et les techniques des Visual Studies sont installées et reconnues au sein des sciences sociales (Durand, Sebag, 2020), notamment grâce à la démocratisation des outils audiovisuels (Giglio-Jacquemot, Géhin, 2012). Néanmoins, les objets du politique n’ont été que très peu investis en France par la recherche avec l’image (Mattioli, 2007), contrairement aux domaines du travail (Festival Film et travail, revue Images du travail, travail des images, rubriques dans La nouvelle revue du travail…) ou de la vie urbaine (programme FRESH de la MRSH Caen et de la MSH Bretagne, master de sociologie visuelle et filmique d’Evry…). Parce qu’elles possèdent une tension dramatique intrinsèque, la compétition politique et l’action contestataire sont des
propices à l’écriture visuelle, aussi bien de reportages que de documentaires ou de fictions. Elles ne résument pas pour autant le rapport des citoyens au politique, au pouvoir. De nouveaux travaux d’enquête avec l’image doivent être imaginés pour tenir compte de l’importance des images dans ces jeux autour de la définition de soi qui se trouve engagée dans la perception de la citoyenneté…..
Lire la suite du projet dans le PDF joint.
Mots-clefs
Image, politique, citoyenneté, démocratie, représentation
Responsables scientifiques
Philippe Aldrin (MMSH Mesopolhis, AMU),
Pascal Cesaro (Prism, AMU),
Pierre Fournier( MMSH Mesopolhis, CNRS),
Vincent Geisser (MMSH Iremam, CNRS )
Objectifs
Renforcer un groupe de travail interdisciplinaire sur le site d’Aix-Marseille autour d’une pratique d’enquête avec l’image et l’inscrire dans un réseau de collaborations plus larges en vue de déposer une candidature auprès de l’ANR pour un projet consacré aux rapports ordinaires à la citoyenneté dans un monde où les appartenances sociales sont démultipliées et où la définition « par le haut » de la citoyenneté, celle de l’État, du droit, des administrations, semble concurrencée et parfois contestée par des définitions « par le bas » à travers une pluralité de pratiques. Les représentations visuelles de cette citoyenneté alternative, qu’elles soient individuelles (comptes personnels sur les réseaux socionumériques) ou collectives (collectifs associatifs, artistiques, militants), y occupent une place tout à fait centrale qu’il s’agit de documenter.
Un pré-projet de candidature sera déposé auprès de l’ANR en octobre 2022 et le séminaire contribuera à l’amplifier d’ici le moment de la candidature développée. En cas d’échec à l’occasion de ce 1er dépôt, le séminaire servira à en préparer un 2nd en 2023.
Projection-débat du 2 mars 2023
Présentation :
C’est un fait bien connu que la Grèce et Rome antiques constituent le socle de la formation historique, rhétorique et politique des hommes qui portent la Révolution française. De sorte que, non sans paradoxe, c’est dans le patrimoine culturel antique qu’ils vont chercher des modèles et des concepts pour penser un nouveau contrat social et « régénérer la patrie ». Nous nous intéressons à un aspect moins étudié de cette « récupération » de l’Antiquité durant la période révolutionnaire : ses limites, voire son rejet. Une première réflexion de ce type a été proposée dans l’ouvrage collectif Roman Error. Classical Reception and the Problem of Rome’s Flaws, B. Dufallo dir., Oxford University Press, Oxford, 2018. Mais ce n’est pas tant la critique des faiblesses de Rome en tant que telle qui nous intéresse que la réflexion sur les limites de la référence à l’Antiquité grecque et romaine.
Objectifs :
Il s’agit de
– mesurer jusqu’à quel point la culture classique est ressentie comme – et est effectivement – une culture des élites ou élitiste : le monde de la basoche ou celui des collèges, dans les villes de province, permettent de mettre en évidence des parcours biographiques et culturels qui dévoilent la prégnance de l’Antiquité. Mais inversement, nous chercherons à identifier et définir ce que l’on pourrait appeler une culture classique du peuple ou populaire. C’est un point aveugle de l’historiographie, y compris de celle qui s’intéresse au « peuple » comme acteur politique, en particulier dans un contexte où la question de la souveraineté populaire est en jeu. D’autre part et surtout, nous analyserons quand et pourquoi l’Antiquité est présentée comme un modèle insuffisant, inadéquat ou dépassé pour penser le présent, mais aussi en tant que socle éducatif et culturel ;
– construire également un réseau de spécialistes de la réception de l’Antiquité en France dans la seconde moitié du XVIIIe s., à l’intérieur d’AMU et dans une dimension internationale. À terme, on envisage la constitution d’un GdR ou le dépôt d’un projet ANR sur les enjeux de la réception de l’Antiquité soit – et le but de cette première réflexion est de déterminer quelle piste est la plus porteuse – autour de la thématique du dépassement soit autour des enjeux pédagogiques (à partir des divers programmes d’éducation élaborés à la fin du XVIIIe s.).
Responsables scientifiques :
Dubouloz Julien, Professeur d’histoire romaine et directeur de l’Institut de Recherche sur l’Architecture Antique (IRAA – UAR 3155).
Emmanuèle Caire, langue et littérature grecques (TDMAM – UMR 7297).
Stéphane Lojkine, littérature française du XVIIIe siècle (CIELAM – UR4235)
Nicolas Vidoni, histoire moderne (TELEMMe, UMR 7303).
Les séances
Ateliers 29-30 juin 2023 (en mode hybride )
Les archives sonores et audiovisuelles sont au coeur de problématiques académiques multiples qui se déclinent actuellement dans les pratiques des artistes et dans celles du public. En raison de la multiplication des plateformes académiques, commerciales et réseaux
sociaux, force est de constater que tout le monde produit et diffuse de l’archive.
Chercheur·e·s, artistes, publics construisent, utilisent et réemploient des données présentes sur le Web. Ces réemplois interrogent l’utilisation académique et non-académique de l’archive qui devient « sauvage » et il convient de lui redonner « vie » : la tracer c’est-à-dire mieux comprendre et observer sa circulation, désormais libre et ouverte entre chercheur·e·s et citoyen·ne·s.
L’observation de cette circulation permettra d’identifier les besoins et les usages des divers utilisateurs expert·e·s et non-expert·e·s.
L’objectif majeur est de créer un groupe de travail autour des nouvelles méthodologies de la recherche impliquant l’usage des archives sonores et audiovisuelles, rendues accessibles par les progrès des technologies numériques mais aussi par leur multiplication sur le Web. Il
va créer une synergie avec les acteurs institutionnels, culturels et de la société civile qui gèrent les archives sonores et audiovisuelles en Méditerranée et d’interroger les nouvelles formes de participations que ces usages produisent ainsi que leur impact sur le renouvellement des pratiques.
Responsables : Christine Esclapez (PRISM, UMR 7061), Pascal Cesaro, (PRISM, UMR 7061), Véronique Ginouves (MMSH UAR3125) et Joséphine Simonnot (PRISM, UMR 7061).
GenderMed est un réseau thématique interdisciplinaire créé en 2014, animé par des chercheur-e-s, des enseignant-e-s–chercheur-e-s ainsi que de jeunes chercheur.e.s d’Aix-Marseille Université, du Cnrs et d’universités partenaires internationales situées autour de la Méditerranée. GenderMed fonctionne dans une étroite collaboration avec les laboratoires (MESOPOLHIS, TELEMME IDEMEC, LERMA, UAR3125 3125), couvre un vaste champ de réflexion, d’observation, de formation académique et de débat. L’objectif principal serait d’inciter, soutenir et coordonner des recherches interdisciplinaires sur le genre et les questions socio politiques qui s’y rapportent et de promouvoir la formation et l’enseignement en études genre à Aix-Marseille Université (AMU).
Trois axes structurants
Les actions de GenderMed se répartissent en trois axes structurants et complémentaires rendus possibles par la diversité de ses interlocuteurs et l’ouverture scientifique et institutionnelle, académique et non académique dont ce réseau bénéficie :
1.RECHERCHE :
Le soutien de projets des membres du Comité de pilotage, le soutien aux réseaux partenaires et aux événements impulsés par les jeunes chercheurs.
Aborder le genre en Méditerranée et au-delà suppose en outre explorer les nouvelles thématiques et approfondir celles jugées plus « traditionnelles » et ce à différentes échelles, régionale, nationale et internationale (éducation, développement, santé, violences, travail, mobilités et migrations, créations et expressions, etc.). Les questions de citoyenneté, de droits, de mutations sociétales, les résistances face aux normes institutionnelles ou morales, Genre, inégalités, discriminations, les féminicides et la famille. Cet axe comporte également l’organisation de journées d’études, de colloques, d’Écoles de recherches. Il propose une dynamique d’intégration des jeunes chercheurs à partir du Master par le biais de stages et d’appels d’offres.
- Un travail de collecte big data (données et archives) sur le genre en Méditerranée (en cours) ayant eu comme ébauche le Who’s Who.
- La collecte d’archives et d’objets
2. FORMATION et SENSIBILISATION :
Outre un intérêt scientifique, les membres du réseau développent différentes formes et actions de sensibilisation sur les thématiques du genre et sur les questions liées à l’égalité entre les femmes et les hommes plus largement sur le rapport qui peut exister entre les résistances et les discriminations. Pour ce faire, sont mobilisés l’ensemble des instruments de la recherche et de partage de la culture scientifique. Des cours ou des modules de formation et seront mis à la disposition des étudiant.e.s, enseignant.e.s et chercheur.e.s, parmi lesquels :
Ecole thématique (Cormed 2020) Séminaires, Master Class annuelle, ateliers jeunes chercheurs, workshops avec les ONG. Ces formations investissent à la fois les thématiques recherche et les outils de la recherche : archives, données, carnets et expériences méthodologies du terrain genre.
3. DISSÉMINATION et VALORISATION des résultats et des outils :
L’approche du genre comme outil de transformation sociale et politique conduit vers une perspective non seulement de diffusion valorisation à sens unique mais vers l’implication de la société civile à travers l’organisation d’événements policy makers, les espaces artistiques ainsi mixtes dans des formats innovants et attractifs, les festivals Nouv.o monde/ les Films du Delta, les Rencontres Films Femmes Méditerranée).
La collaboration avec des organismes artistiques et patrimoniaux, la participation aux événements de culture scientifique : Nuit européenne des chercheurs, la Fête des sciences, Festival du « Jeu de l’oie », les conférences thématisées vulgarisées menées avec les jeunes publics et sur le genre.
GenderMed se déploie aussi bien dans le monde universitaire qu’auprès de l’univers associatif (ATMF… ) mais aussi dans le cadre de ses liens avec des instances de la gouvernance Sud PACA. GenderMed, l’équipe de coordination scientifique suscite, encourage et soutient également de nouvelles initiatives artistiques et militantes
L’exemple de l’école thématique faisant écho avec l’actualité lors de l’épisode pandémique Covid 19 CORMED I Mobiliser, se Mobiliser autour du genre en Méditerranée, en 2020 se poursuit aujourd’hui dans le projet de la 2eme édition de CORMED qui sera organisé en Tunisie
Le séminaire a été renouvelé à l’issue d’une année d’activité pour approfondir des aspects qui nous sont apparus comme porteurs d’intérêt et explorer des pistes qui ont émergé au cours des séances. Ce séminaire possède une triple dimension épistémologique, méthodologique et pratique et sur les matériaux et supports matériels de l’écrit ainsi que sur l’analyse matérielle des codices manuscrits et imprimés et la collation des exemplaires ; les collections, archives et bibliothèques ; la vie matérielle des artéfacts et les strates d’interprétation ajoutées par les manipulations des savants, bibliophiles ou institutions de conservation et enfin sur l’histoire des archives la réflexion porte sur la manière dont on peut appréhender, décrire et analyser la matérialité des objets à partir, malgré ou à l’aide de leurs substituts numériques et à la manière d’améliorer l’intégration de la dimension matérielle des objets étudiés dans les plateformes et fonds numériques existants.
Responsables :
Emmanuelle Chapron (PR AMU, TELEMMe) ; Élodie Attia (CR CNRS, TDMAM) ; Anne Mailloux (MCF AMU, LA3M) et Sébastien Douchet (MCF AMU, CIELAM).
Créé au 1er janvier 2015, OREM est issu, sur la recommandation du conseil scientifique de la MMSH, des travaux du séminaire inter-laboratoires « Suivre et analyser la crise des relations euro-méditerranéennes » (2011-2013), et en élargit les ambitions. Réunissant des chercheurs de TELEMME, l’IREMAM, LAMES, IDEMEC, et hors de la MMSH du CERIC, Sciences Po-Aix, ESPE, Chaire d’excellence Jean Monnet, l’observatoire entend interroger, sur la base d’une complémentarité entre diverses disciplines (science politique, histoire, géographie, sociologie, anthropologie, droit), les relations euro-méditerranéennes autour de trois axes principaux : acteurs et réseaux ; territoires et frontières ; représentations et cultures. Des points d’observation plus spécifiques sont privilégiés : les institutions et les politiques publiques ; les « crises » ou points de tension ; les sociétés civiles.
Les travaux de l’observatoire renforcent la capacité de la MMSH à analyser des enjeux politiques euro-méditerranéens qui ont une incidence sur les activités de recherche, sur les objets et les analyses scientifiques, et le jeu des acteurs non-étatiques dans l’espace méditerranéen. L’observatoire entend inscrire la recherche scientifique dans un cadre plus large par des collaborations avec des acteurs non-académiques, dans des lieux peu investis par la recherche universitaire en sciences sociales (centres décisionnels, entreprises, associations…). Les relations ainsi établies doivent permettre aux chercheurs de nourrir leur réflexion tout en les conduisant à diffuser leur expertise.
Responsables : Stéphane Mourlane (MCF AMU, TELEMMe) et Christine Mussard (MCF AMU, IREMAM).