Science ouverte
La science ouverte est un mouvement qui vise à diffuser et partager les connaissances et productions scientifiques, non seulement avec l’ensemble de la communauté scientifique, mais tout autant avec la société et une diversité de publics, dans une logique de transfert et de partage des connaissances. Les pratiques et usages scientifique des outils numériques permettent en effet de rendre accessibles, diffusables, réutilisables et appropriables les résultats et données de la recherche d’une manière plus transversale. La MMSH participe à ce mouvement, et l’ensemble des laboratoires, instituts et services développent des dispositifs, engagent des actions et produisent des formats qui vont dans le sens d’un développement de la science ouverte. Les objectifs poursuivis sont ajustés aux recommandations du RNMSHS, du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, du CNRS, et notamment ceux qui visent à :
• Développer et renouveler les champs de connaissances en SHS
• Publier, valoriser et diffuser les données de la recherche auprès d’une diversité de public
• Favoriser le travail collaboratif et interdisciplinaire
• Proposer des dispositifs et formats innovants
• Participer au processus de transformation de l’édition scientifique
• Favoriser la création et le déploiement de plateformes
• Inciter au partage et à la capitalisation des bonnes pratiques dans la gestion des données
• Privilégier la formation par la recherche.
Transcription automatique du roman d’Alexandre en moyen-arabe pour la MMSH et l’ANR LiPoL, en partenariat avec DISTAM et le GIS MOMM.Le jeu de données produit par les équipes de LiPoL, dans le cadre du hackathon Alexandre supervisé, par la société CALFA est désormais en ligne.
Au total, 291 pages de cinq manuscrits ont été annotées et transcrites afin de surmonter efficacement ces documents variés en moyen-arabe. Ces données (environ 5000 lignes de textes) s’ajoutent aux données produites dans RASAM et Tarima produites par Calfa et DISTAM ces dernières années.
Toutes rendues open source, elles sont la référence pour la création de modèles HTR polyvalents pour les graphies arabes.
La société Calfa
développe des technologies de détection de texte et d’analyse automatique de documents manuscrits pour les langues orientales. Son équipe est composée de doctorants et ingénieurs en intelligence artificielle, spécialistes de l’apprentissage profond (Deep Learning).
En savoir plus sur le partenariat
Claire Cialone-Grégoire ingénieure d’études en humanités numérique de l’ANR Lipol
claire.cialone-gregoire[at]cnrs.fr
Illustration : Extrait du manuscrit Ms orient A 2385 de la Forschungsbibliothek Gotha de l’université d’Erfurt, CC BY-SA 4.0 [en ligne] https://dhb.thulb.uni-jena.de/rsc/viewer/ufb_derivate_00005081/Ms-orient-A-02385_004.tif
Cette nouvelle collection numérique de la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme (MMSH), réalisée en collaboration avec l’Institut de l’information scientifique et technique (INIST), propose des ouvrages au format multimédia.
Découvrez un nouveau mo(n)de de lecture scientifique, innovant et dynamique, accessible à une diversité de publics.
Le projet de création de la collection numérique est né en 2019 à l’initiative de par Sophie Bouffier, professeur d’histoire grecque occidentale, et Sylvia Girel, professeur et sociologue. Il s’agissait de créer un nouvel espace numérique pour les projets d’éditions et d’explorer les formes innovantes de présentation des ouvrages numériques. L’appel « Création de la publication scientifique numérique » a été lancé dans l’objectif d’identifier un.e chercheur.e (ou une équipe de chercheurs) prêt.e à élaborer et préparer des projets éditoriaux à destination de la collection numérique de la MMSH.
Parmi les critères de sélection de la collection : la publication doit inclure différents formats de données tels que des textes, médias, sons, etc. ; elle doit être hybride ou comporter différents éléments de recherche tels que des résultats, des analyses, la présentation des méthodes utilisées, etc.
Parmi les réponses à l’appel, deux projets ont été retenus :
- Matières à penser Jean-François Séguier (1703-1784)) – Créateurs du projet : Emmanuelle Chapron (Université d’Aix Marseille, TELEMMe), François Pugniere (Nîmes)
- Matérialités citoyennes – Créateurs du projet : Simona Cerutti (EHESS, CRH), Thomas Glesener (Université d’Aix-Marseille, TELEMMe), Isabelle Grangaud (CNRS, Centre Norbert Elias)
Témoignage
Les porteurs de l’un des projets sélectionnés ont souligné que « (…) cette forme révolutionne les résultats de recherche proprement dit. Elle permet d’imaginer des circulations multiples dans la présentation du travail mais surtout de restituer concrètement, visiblement – c’est l’important pour nous – les croisements (et donc la comparaison) entre des enquêtes et des objets que tout à priori sépare. La forme de l’objet elle-même, donc, construit un des résultats majeurs de notre travail. ».
Processus de réalisation
Chaque équipe-projet a travaillé sur le contenu et/ou la conception. L’ensemble des étapes techniques ont quant à elles été réalisées sur le web par l’Institut de l’information scientifique et technique (INIST).
Au cours du processus de travail, les chercheurs, éditeurs scientifiques et participants aux projets ont eu l’occasion de se plonger dans le monde technique et d’appréhender le rôle du chargé de projet interface entre le monde de la recherche et le monde de l’informatique.
L’avenir du projet
Le projet Matières à penser continue d’intégrer de nouvelles données.
La collection Kaléidoscopes méditerranéens est prête à accueillir de nouveaux projets et propositions. Outil dynamique, il a également vocation à continuer d’évoluer, dans ses contenus comme dans sa conception.
Contact projet
tamara.glushetckaia[@]univ-amu.fr
Illustration : Abbildiche geschichte der auslaendischen Landthiere Zweytes Blat, vorinnen das Nashorn vor gestellet ist. https://kaleidomed-mmsh.cnrs.fr/s/vie-savante/item/354
« La science ouverte consiste à rendre accessibles les résultats de la recherche, en levant les barrières techniques ou financières qui entravent l’accès aux publications scientifiques. Elle consiste aussi à ouvrir la « boîte noire » du chercheur en partageant autant que possible les données et les méthodes sous-jacentes aux publications. » (source FNSO https://www.ouvrirlascience.fr)
Pour une science ouverte réaliste, équilibrée et respectueuse de la liberté (rapport au Sénat, mars 2022)
https://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/opecst/Rapport_d_activite/573.pdf
La science ouverte : une révolution nécessaire (1re journée pour la science ouverte au CNRS, 2019)
https://www.science-ouverte.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/01/Recueil_Journee-ScienceOuverte_Cnrs_sept2020_VF.pdf
Une stratégie mondiale pour la science ouverte (ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, 2020)
https://www.ouvrirlascience.fr/wp-content/uploads/2020/07/Recommandation-UNESCO-Science-ouverte-Position-franc%CC%A7aise-v4.pdf
Deuxième Plan national pour la science ouverte (ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, 2021-2024)
https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/sites/default/files/2021-09/2e-plan-national-pour-la-science-ouverte-12968.pdf
contact : sylvia.girel[at]univ-amu.fr
L’application Ever.li propose une découverte interactive et documentée du passé. Ever.li a compilé des milliers d’événements dans une application mobile encyclopédique traitant de l’histoire du monde. Ce nouveau continent numérique, basé sur la blockchain, est unique et universel, extensible à l’infini par les utilisateurs. La MMSH s’est associée au Musée d’Histoire de Marseille pour mettre en place un partenariat avec Ever.li. L’objectif : valoriser et diffuser les données de la recherche en sciences humaines et sociales (SHS) auprès d’un large public dans une perspective de transfert de connaissance. Rendre accessibles les disciplines des SHS, les contenus produits pas les chercheurs, dans une logique participative et à partir des résultats produits au sein des laboratoires participe au développement du lien Sciences et sociétés, à la construction d’une culture scientifique.
La première story créée propose de découvrir La Grande Peste à Marseille. Vidéos, images, écrits, relatifs à des recherches conduites à la MMSH dans différentes disciplines (archéologie, histoire, anthropologie, sociologie, etc.) sont mis en lien dans une narration originale et documentée, accessible à une diversité de publics, des plus profanes aux plus experts.
Contact : sylvia.girel[at]univ-amu.fr
Installation pour Iphone
Installation pour Android
Le Researchmix est un événement annuel collaboratif pour mettre au travail de manière collective, transversale et collaborative des chercheurs de la MMSH, des acteurs des mondes socioéconomiques, socioculturels et socioéducatifs, des experts et spécialistes du numérique, pour définir et construire des outils et formats de valorisation et de diffusion des résultats de la recherche qui soient innovants et ajustés aux catégories de publics ciblées (jeune public, grand public, médias, etc.). L’objectif : contribuer à la science ouverte en favoriser les liens sciences et société, le transfert de connaissances, de manière concrète et opérationnelle, par la création d’outils et formats numériques innovants.
L’événement proposé s’inspire des événements créés pour les musées (Muséomix https://www.museomix.org) ou pour l’enseignement (Edumix http://www.edumix.fr).
Reporté à cause de la crise sanitaire le premier Researchmix sera proposé en 2023.
Contact : sylvia.girel[at]univ-amu.fr
Illustration: Ph. Groscaux, CNRS.
Le développement de la science ouverte au sein des SHS a connu une accélération dans toutes les disciplines ces dernières années, ce processus engage à déployer et transformer la diffusion des résultats de la recherche, mais contribue aussi directement à modifier leur production. La science ouverte dépasse aujourd’hui largement la logique de libre accès aux publications et propose la création et production de nouveaux types et formats de diffusion et communication des données et résultats en SHS. La MMSH est très engagée dans ce processus et accompagne ses équipes et services dans cette voie.
- AMU et science ouverte : https://www.univ-amu.fr/fr/public/drv-charte-daix-marseille-universite-en-faveur-de-la-science-ouverte
- Halshs archive ouverte d’Aix-Marseille Université : https://hal-amu.archives-ouvertes.fr/
- Le reservoar : https://oaamu.hypotheses.org/
- CNRS et science ouverte : https://www.science-ouverte.cnrs.fr/
- ANR et science ouverte : https://anr.fr/fr/lanr/engagements/la-science-ouverte/
- Le baromètre français de la science ouverte : https://barometredelascienceouverte.esr.gouv.fr/
Contact : sylvia.girel[at]univ-amu.fr
Le développement de la science ouverte a connu une accélération ces dernières années, dans toutes les disciplines des SHS, ce qui contribue à modifier la diffusion des résultats des recherches, et participe aussi directement à la transformation du travail des chercheurs. Le principe de la science ouverte permet de dépasser la logique de libre accès aux publications avec la production de nouveaux types et formats de diffusion et communication des résultats. Un certain nombre d’appels permettent de soutenir les équipes et chercheurs dans cette démarche.
Les appels à projets du Fonds national pour la science ouverte https://www.ouvrirlascience.fr/category/fnso/appels-a-projets-fnso/
Fund-it https://fundit.fr/
Calenda, les actualités « science ouverte » https://search.openedition.org/results?q=%22science+ouverte%22&pf=CO&s=
RnMSH et science ouverte https://www.msh-reseau.fr/science-ouverte
Contact : sylvia.girel[at]univ-amu.fr