Recherche interdisciplinaire
La pluri et l’interdisciplinarité figurent parmi les missions des Maisons des sciences de l’homme depuis leur création. La confrontation des disciplines et des méthodes est aujourd’hui le meilleur moyen de faire progresser la connaissance et d’agir pour la société dans un monde soumis à des défis majeurs. La MMSH soutient les collaborations entre sciences humaines et sociales mais également avec les sciences de la vie et de la santé, de la nature et de l’environnement ainsi qu’avec les sciences de la terre, du numérique et de l’ingénieur. Par le biais d’appels à projets de séminaires et de programmes interdisciplinaires, de réseaux et d’observatoires thématiques en études méditerranéennes, la MMSH veut incuber des projets novateurs préparant à des appels nationaux ou internationaux.
C’est demain
Vendredi 4 octobre 2024 notre « maison » accueillera au fil de la journée
plusieurs centaines d’élèves curieux de sciences (du primaire au lycée),
à l’occasion de notre manifestation « Faites des sciences humaines ! »
qui mobilise une partie de notre communauté.
La Maison Suger propose un mois de résidence chercheur
Thématique : « La vie quotidienne en France à l’époque moderne »
https://www.fmsh.fr/appels/appel-residence-la-vie-quotidienne-en-france-lepoque-moderne
Deadline : 16 décembre 2024
Résultats de la sélection
Janvier 2025
Dates des séjours
Printemps 2025 et avant la fin 2026
Juillet 2024
Appel à projets ANR : science avec et pour la société – recherches participatives (2)
L’appel est en ligne à ce lien : https://anr.fr/fr/detail/call/appel-a-projets-science-avec-et-pour-la-societe-recherches-participatives-2/
L’ANR lance l’appel Science avec et pour la Société Recherches Participatives 2 avec pour objectif d’accompagner la maturation de projets en émergence
Durée : de 12 à 18 mois
Financement : 100 k€ par projet.
Eligibilité : projets de recherche participative en émergence, associant des acteurs académiques et non académiques désireux de mettre en commun leurs savoirs, leurs compétences et leurs expériences pour apporter à des questions scientifiques (qu’ils auront préalablement définies ensemble) des réponses concrètes directement appropriables par la société civile.
Le portage et la coordination du projet déposé à l’appel SAPS-RA-RP2 seront assurés conjointement par deux « partenaires coordinateurs » :
- un établissement ou organisme de recherche et de diffusion des connaissances, public, français4, entrant dans le champ d’application du règlement financier (RF) de l’ANR
ET - une organisation de la société civile entrant dans le champ d’application du RF (entreprise, ONG, association, fondation, organisation professionnelle, acteur de l’économie sociale et solidaire, opérateur culturel, autres…) .
Chaque projet doit donc identifier deux partenaires coordinateurs dans le « Document scientifique ».
Néanmoins, un seul de ces partenaires coordinateurs pourra être renseigné comme « coordinateur du projet » sur la plateforme de dépôt de l’ANR. Le choix de ce coordinateur revient au consortium. Le consortium contient a minima ces deux partenaires.
Lire la suite : https://www.mmsh.fr/science-et-societe/appel-a-projets-anr-science-avec-et-pour-la-societe-recherches-participatives-2/
La pôle Recherche transversale interdisciplinaire de la MMSH, dans une dynamique de soutien et de rayonnement, apporte son soutien à des équipes et projets diversifiés dans et en dehors du périmètre d’AMU et à travers lesquels La MMSH conduit à la fois une politique de mise en réseau en dehors des appels à projets et permet le développement de réseaux autour de futurs actions structurantes.
Écoulement turbulent/ Leonard de Vinci / Source CC
Mai 2021 École Internationale de Printemps (Fès, Maroc)
Décembre 2020 CORMED I Ecole Thematique sur le genre
Projection publique
Première du documentaire Matagh. A Sacrifice for Safety (Arménie 2024, 25 min.)
You are cordially invited to the premiere of the documentary film Matagh. A Sacrifice for Safety (Armenia 2024, 25 min.).
Mardi 24 septembre, 16h30, Amphi de la MMSH, Aix-en-Provence
Tuesday, September 24th, 4.30pm
Ou sur Zoom / You can also follow the event via zoom by registering at this link
https://univ-amu-fr.zoom.us/meeting/register/tZErdO2hrz8rGdRCqcjlqR8zgb3w_Xs73hQU
Film réalisé dans le cadre du « Programme transversal interdisciplinaire 2024 : Le sacrifice animal en milieu chrétien de l’Antiquité à nos jours »
de la MMSH et soutenu par l’Institut d’archéologie méditerranéenne (ARKAIA)
Film produced as part of the “Interdisciplinary Transversal Program 2024: Animal sacrifice in the Mediterranean” of the MMSH,
supported by the Institute for Mediterranean Archaeology (ARKAIA)
Le documentaire Matagh. A Sacrifice for Safety de Sara Nalbandyan et Yervan Rumyan est l’un des résultats du projet de recherche sur le sacrifice animal
dans les sociétés chrétiennes coordonné par Pierluigi Lanfranchi (AMU) etfinancé par la MMSH et
l’Institut ARKAIA. Le documentaire montre le rituel arménien du matagh tel qu’il est pratiqué par une famille de réfugiés du Haut-Karabakh/Artsakh.
La projection du film sera précédée d’une introduction par Patrick Donabédian (LA3M) et Yulia Antonian (Université d’État d’Erevan)
et sera suivie d’une discussion avec les auteurs du documentaire.
Pierluigi Lanfranchi animera l’événement.
Il est également possible de suivre la première via zoom en vous inscrivant à ce lien : https://univ-amu-fr.zoom.us/meeting/register/tZErdO2hrz8rGdRCqcjlqR8zgb3w_Xs73hQU
The documentary Matagh. A Sacrifice for Safety by Sara Nalbandyan and Yervan Rumyan is one of the results of the research project
on animal sacrifice in Christian societies coordinated by Pierluigi Lanfranchi (AMU, TDMAM) and
financed by the MMSH and the Arkaia Institute. The documentary shows the Armenian ritual of matagh as it is practiced by a family of refugees
from Nagorno-Karabakh/Artsakh. The screening will be preceded by an introduction by Patrick Donabédian (AMU, LA3M)
and Yulia Antonian (Yerevan State University) and will be followed by a discussion with the authors of the documentary. Pierluigi Lanfranchi will moderate the event.
You can also follow the event via zoom by registering at this link: https://univ-amu-fr.zoom.us/meeting/register/tZErdO2hrz8rGdRCqcjlqR8zgb3w_Xs73hQU
Communication, édition Patricia Zuntow
CNRS, Aix Marseille Université
TDMAM / Textes et documents de la Méditerranée antique et médiévale
Suivi pérennisation des programmes transversaux et restitutions : Nacira Abrous
La MMSH poursuit son action de soutien à l’interdisciplinarité par le biais d’appels à séminaires, réseaux thématiques, séjours et observatoires.
Ces projets, qui reconfigurent les précédentes modalités de soutien à la recherche de la MMSH, favorisent des démarches interdisciplinaires et privilégient les collaborations avec la société civile.
Le fichier PDF des quatre appels et des fiches réponses est disponible sur ce lien : AAP 2025
Délai : 30 octobre 2024.
Le Service de la Recherche transversale propose un processus d’accompagnement ciblé dans le cadre des propositions envisagées ( cadrage, partenariats, configuration calendrier et budget,..). Et, afin d’optimiser l’accompagnement et favoriser les échanges, il est souhaitable d’anticiper la prise de contact. Les interlocuteurs sont prioritairement les porteurs et les co porteurs officiels des projets
L’accueil par Nacira Abrous mail to se déroule en présentiel (Bureau C 120, en visioconférence, par mail ou par téléphone (33 04 42 52 40 65).
Il est possible de prendre attache avec les chargés de mission idoines mentionnés dans le texte.
L’appel est également publié sur Calenda, à l’adresse suivante :
Présentation publique des AAP 2025 par la direction et le pole Recherche transversale interdisciplinaire de la MMSH
Afin de présenter ces nouveaux dispositifs et de répondre à vos questions, une séance de présentation est organisée le 9 septembre 2024 en présence des chargés de missions
Horaire : 9h30-10h30,
Lieu : en salle G. Duby à la MMSH.
En présentiel (salle Duby ) ou en zoom (avec authentification) via le lien https://univ-amu-fr.zoom.us/j/83380844501?pwd=t1X1Ne4Zvw97HgNQR5spcyKGYX4FRb.1
Sujet: AAP 2025 MMSH AMU
Heure: 9 sept. 2024 09:30 AM Paris
ID de réunion: 833 8084 4501
Code secret: 102415
Présentation
Les conditions d’accueil des personnes migrantes en France, interrogent le respect de droits imprescriptibles
dans nos sociétés, dans un contexte politique, juridique et économique marqué par des restrictions,
de formes de conditionnalité des droits garantis, voire de non-accès ou de production d’infra-droits
et des manquements institutionnels.
Comment parler dès lors d’ « accueil » face à des situations dégradées dans des territoires d’établissement
et d’ancrage guettés par des formes de suspicion, d’hostilité, d’utilitarisme et de xénophobie,
qu’ils soient urbains, périurbains et ruraux ?
Face au manque d’effectivité de l’hospitalité, de l’accueil et de l’asile, des associations, collectifs, réseaux et solidaires tentent
d’apporter des réponses aux besoins journaliers récurrents, en mobilisant des ressources, situées ici et ailleurs. Cette journée, à l’initiative du réseau MIMED,
vise à rendre compte des différents aspects de l’(in)hospitalité, à Marseille et dans sa région et à mettre en visibilité les solidarités déployées
dans différents domaines de l’accueil et leurs modalités, dans le but de dresser des perspectives.
Plusieurs tables rondes, co-construites entre universitaires, militant·es, praticien·nes, associatif·ves,
citoyen·nes solidaires, institutionnel·les, élu·es marseillais.es et de la région, interrogeront :
1) la santé en migration ; 2) les enjeux de scolarisation, formation, travail ;
3) les questions de logement, hébergement, mise à l’abri ; 4) les formes de catégorisations et de tri des publics vulnérables.
La performance artistique Ça c’est Marseille et les projets de cartographie collaborative de l’accueil donneront à voir autrement les espaces locaux de l’accueil.
Organisation :
Réseau thématique MIMED (Migrations en Méditerranée)
(MMSH), TELEMMe, IREMAM, LEST, MiJMA (ANR)
Journée coordonnée par le collectif MIMED
Entrée sur inscription (voir ci dessous).
Affiche de l’événement/téléchargeable
Programme détaillé /PDF téléchargeable
Comité scientifique et d’organisation
Nacira Abrous, responsable Recherche transversale, CNRS, MMSH, AMU
Virginie Baby-Collin, professeure, géographe, TELEMMe, AMU
Jeremy Baudier, doctorant en anthropologie, CeRCLES, EHESS
Anne Faure, coordinatrice manifestations scientifiques, MUCEM
Vincent Geisser, chargé de recherche, sociologue, CNRS, Iremam, AMU
Léa Gouley, doctorante en sociologie, LEST, AMU
Cécile Kensy, suivi financier, CNRS MMSH
Mustapha El Miri, maître de conférences, sociologue, LEST, AMU
Polina Palash, géographe, TELEMMe, AMU
Béatrice Mesini, chargée de recherche, géographe, CNRS, TELEMMe
Marion Pontier, doctorant en sociologie, LEST, AMU
Agnès Rabion, chargée de partenariats et de valorisation, TELEMMe, AMU
Luna Russo, doctorante en géographie, TELEMMe, AMPIRIC, AMU
Marie-Aude Salomon, doctorante en géographie, TELEMMe, AMU
La MMSH UAR 3125/Pôle Recherche transversale interdisciplinaire apporte son soutien à la JE des jeunes chercheurs dans le cadre de la promotion de l’interdisciplinarité
Cette journée d’études interdisciplinaire (histoire, sociologie, anthropologie, géographie, droit, science politique) vise à explorer la production d’hégémonie par le pouvoir algérien
en relation à ses marges de 1954 à nos jours. Elle propose de penser la société algérienne contemporaine entre l’identité nationale imposée au lendemain de la guerre d’indépendance et les altérités plurielles qui placent
certains groupes en situation de subalternité : minorités ethniques, linguistiques et religieuses, émigrant·es et immigrant·es. Un premier axe questionne le processus de construction
de cette identité nationale monolithique,
tout en accordant une attention particulière aux expériences contestataires politiques et infrapolitiques, aux affirmations identitaires et aux revendications culturelles des différents
groupes de population qui se retrouvent minorés/minorisés, comme les berbérophones, les femmes et les croyant·es non musulman·es.
Le second axe interroge les migrations vers et depuis l’Algérie au prisme des législations, des discours et des représentations, des pratiques et des négociations identitaires.
En effet, l’État algérien tend, d’un côté, à intensifier le sentiment de marginalisation d’une partie de ses ressortissant·es souhaitant quitter le territoire par la criminalisation de leur projet migratoire ;
et de l’autre, à marginaliser administrativement et socialement une partie des migrant·es étranger·ères arrivant sur son territoire pour s’y installer temporairement ou durablement.
Avec le soutien de l’Institut SoMuM, des UMR MESOPOLHIS,TELEMMe, IDEAS, Migrinter et de l’École doctorale 355.Journée d’études inscrite dans le calendrier d’activités partagéesdu réseau GlobalMed – La Méditerranée et le monde, avec la collaboration de la Recherche transversale interdisciplinaire UAR3125-MMSH.
Comité d’organisation.
Léna Haziza (AMU, MESOPOLHIS, Migrinter, ICM),Margherita Rasulo (INALCO), Louna Hassaïni Moussaoui, (AMU,MESOPOLHIS, TELEMMe), Mélina Joyeux (AMU, TELEMMe),Kheloudja Amer (Nantes Université, CENS), Anna AnikparaDamon (AMU, TELEMMe) et Margot Garcin (AMU, TELEMMe).
Date et lieu
Mardi 4 juin 2024, Salle Paul Albert Février MMSH (5 rue du Chateau de l’Horloge, 13090 Aix-en-Provence)
Le programme complet ici
L’Observatoire Ville en Transitions, lancé par la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme (MMSH), aura vocation à appréhender au plus près, dans une perspective pluridisciplinaire, ces tendances émergentes dans des logiques de recherche appliquée, de valorisation et de formation, au sein de la Région Sud. Dernier né des observatoires de la MMSH, l’OVT propose des pratiques urbaines alternatives et de nouvelles manières de fabriquer la ville autour des notions de transition écologique, mais aussi de communs urbains, de démocratie locale, de droit à la ville, de luttes contre les inégalités et les discriminations. Il s’appuie sur des collectifs citoyens-citadins, et s’adresse aux collectivités locales à travers des ateliers urbains, des débats, des projets pédagogiques multidisciplinaires de recherche-action.
Dans un monde et une société en pleines mutations (écologiques, sociales, économiques, technologiques, territoriales, politiques…), les stratégies et les politiques urbaines évoluent.
De nombreuses villes affichent désormais des objectifs ambitieux en matière de transition environnementale (réduire les dommages à l’environnement et s’adapter au changement déjà en cours), qu’elles cherchent de plus en plus (notamment depuis la prise de conscience des Gilets Jaunes) à allier avec un souci de réduction des inégalités sociales. C’est cette double dimension de la « transition » en ville (écologique et sociale), dans l’articulation souvent oubliée de la première avec la seconde, que nous souhaitons étudier sous le nom de « transition urbaine ».
Ces objectifs de transition impliquent pour les collectivités locales d’autres manières, plus transversales notamment, de conduire le changement urbain. En parallèle, des collectifs de citoyens-citadins s’organisent à l’échelle de leurs quartiers ou de leurs communes pour proposer sur un certain nombre de pratiques urbaines alternatives et de nouvelles manières de fabriquer la ville autour des notions de transition écologique, mais aussi de communs urbains, de démocratie locale, de droit à la ville, de luttes contre les inégalités et les discriminations.
Cette approche dynamique envisage notamment l’avènement d’un nouveau régime métropolitain, construit sur les précédents mais où les modes de régulations hybrides, citoyens et collaboratifs sont de plus en plus prégnants. Connaître les pratiques des villes moyennes en matière de transition écologique et numérique et les aider à répondre à ces enjeux : c’est l’objet de l’Observatoire des transitions en villes moyennes de Villes de France.
Responsables scientifiques :
Alexandre Grondeau, Telemme AMU et Claire Bénit-Gbaffou, MESOPOLHIS AMU
Contact et suivi : Estelle Bernard UAR 3125 MMSH AMU
Séances et événements
Séance du 15 décembre Ville, transitions et démocratie : dépolitisation ou repolitisation ?
Aujourd’hui, la démarche et les techniques des Visual Studies sont installées et reconnues au sein des sciences sociales (Durand, Sebag, 2020), notamment grâce à la démocratisation des outils audiovisuels (Giglio-Jacquemot, Géhin, 2012). Néanmoins, les objets du politique n’ont été que très peu investis en France par la recherche avec l’image (Mattioli, 2007), contrairement aux domaines du travail (Festival Film et travail, revue Images du travail, travail des images, rubriques dans La nouvelle revue du travail…) ou de la vie urbaine (programme FRESH de la MRSH Caen et de la MSH Bretagne, master de sociologie visuelle et filmique d’Evry…). Parce qu’elles possèdent une tension dramatique intrinsèque, la compétition politique et l’action contestataire sont des
propices à l’écriture visuelle, aussi bien de reportages que de documentaires ou de fictions. Elles ne résument pas pour autant le rapport des citoyens au politique, au pouvoir. De nouveaux travaux d’enquête avec l’image doivent être imaginés pour tenir compte de l’importance des images dans ces jeux autour de la définition de soi qui se trouve engagée dans la perception de la citoyenneté…..
Lire la suite du projet dans le PDF joint.
Mots-clefs
Image, politique, citoyenneté, démocratie, représentation
Responsables scientifiques
Philippe Aldrin ( Mesopolhis, AMU),
Pascal Cesaro (Prism, AMU),
Pierre Fournier( Mesopolhis, CNRS),
Vincent Geisser ( Iremam, CNRS )
Objectifs
Renforcer un groupe de travail interdisciplinaire sur le site d’Aix-Marseille autour d’une pratique d’enquête avec l’image et l’inscrire dans un réseau de collaborations plus larges en vue de déposer une candidature auprès de l’ANR pour un projet consacré aux rapports ordinaires à la citoyenneté dans un monde où les appartenances sociales sont démultipliées et où la définition « par le haut » de la citoyenneté, celle de l’État, du droit, des administrations, semble concurrencée et parfois contestée par des définitions « par le bas » à travers une pluralité de pratiques. Les représentations visuelles de cette citoyenneté alternative, qu’elles soient individuelles (comptes personnels sur les réseaux socio numériques) ou collectives (collectifs associatifs, artistiques, militants), y occupent une place tout à fait centrale qu’il s’agit de documenter.
Séances
23 juin 2024 Autour du projet d’Ariane Papillon, A NOS AMIES (version de travail)
16 mai 2024 La sociologie en quête d’images
18 avril 2024 Ethnographies Filmiques : Objets, Paroles Et Politiques
La notion de point de vue doit être entendue ici au sens premier, et non au sens très général de « perspective sur », ou d’« idée sur » : en fonction de la position spatiale adoptée par l’auteur, de ce qu’il perçoit dans l’espace, de sa perspective, la mise en récit de la réalité matérielle diffère. Cette notion est aussi, d’une autre façon, au centre de l’intérêt de l’archéologue et de l’historien de l’art grec qui, travaillant sur les mêmes vestiges, tâchent de les restituer dans un dispositif monumental, par exemple pour déterminer la position des statues dans l’espace public ; ils tâchent aussi d’en examiner l’effet visuel par rapport aux monuments environnants et à leur évolution, mais convoque rarement les écrits des voyageurs anciens.
À l’heure où des éditions récentes ou en cours permettent d’appréhender ces textes avec un regard renouvelé, on croisera la perspective des philologues, historiens de l’art, archéologues et spécialistes de géographie historique, en confrontant la matérialité des choses et ce que les auteurs en disent, afin d’examiner la façon que les Anciens avaient de regarder les monuments, en particulier les monuments publics, ainsi que leur perspective sur certains sites ou paysages urbains. Dans cet esprit d’interdisciplinarité, on envisagera aussi le point de vue porté sur le vestige grec sur un temps long, en prenant en considération d’autres regards « antiquaires », comme celui de Cyriaque d’Ancône au XVe siècle, et celui de Louis Fauvel au début du XIXe siècle. Les discussions porteront donc jusqu’à l’époque contemporaine.
Ce séminaire se propose de répondre à trois questions :
- On fera dialoguer éditeurs et commentateurs des textes avec les archéologues sur des vestiges déterminés, en priorité ceux qui sont conservés, la notion d’autopsie étant au centre de notre sujet : il s’agira d’étudier la perception d’un individu sur un objet ou un monument, ce qu’il en a vu ou non, l’appréciation qu’il en donne et l’effet visuel qui ressort par rapport aux autres monuments décrits.
- Le séminaire contribuera en outre à l’étude de la diversité et transformation du regard porté sur un monument déterminé au cours du temps, que cette transformation soit liée à un déplacement, à une restauration, ou à une destruction complète ou partielle. En effet, la destruction du Colosse de Rhodes n’a pas empêché l’œuvre de nourrir l’imaginaire jusqu’à l’époque contemporaine.
- Le séminaire a aussi une vocation d’enseignement et de formation à la recherche.
Les étudiants de Master et les doctorants y participeront ; en outre, il s’agira avec l’aide des étudiants de réfléchir, à partir d’exemples précis, à la pertinence des restitutions graphiques et tridimensionnelles de monuments dans la compréhension du point de vue antique.
Responsables scientifiques :
Hélène Aurigny, CCJ, AMU ; Guillaume Biard, IRAA, AMU ; Aude Cohen-Skalli, CNRS, TDMAM, AMU
Les Séances
27 septembre Restaurer et conserver les monuments dans l’antiquité tardive
23 mai 2024: Sculpture et paysage Ier siècle> a.J 1er siècle p.C » avec Guillaume Biard
24 avril 2024 Atelier « La topographie de Nysa selon Strabon (XIV, 1, 43 C649) » avec A. Cohen-Skalli .
Séance 23 février 2024 Perception du paysage et des monuments du sanctuaire des Muses au pied de l’Hélicon, de Pausanias à aujourd’hui
Séance 2 février 2024 Gaza au VIe s. apr. J.-C. : travail du bois et décor architectural dans un discours de Chorikios (Or. 2, 41-45)
21 septembre 2023 « SANCTUAIRES ET STATUES : PERCEPTIONS ANTIQUE ET MODERNE »
Le projet représente l’opportunité d’initier une réflexion pluridisciplinaire (histoire, socio-anthropologie, géographie, sciences de l’éducation, urbanisme, architecture, paysage et arts) et pluri-institutionnelle avec des partenaires non académiques (écoles, collèges, lycées mais aussi des actrices et acteurs de la société civile) sur les transformations passées et présentes de nos milieux[1] de vie toujours plus urbains et digitalisés au prisme de l’impact des apprentissages de la vi(ll)e pour les jeunes générations sur le pourtour de la Méditerranée. Réfléchir à la manière dont les enfants et adolescent·e·s ont pris (ou non) place dans la cité au cours des siècles et la manière dont on leur permet (ou pas) de le faire actuellement, nous conduit à réfléchir à nos manières d’analyser les transformations induites par une urbanisation et digitalisation croissantes de nos modes de vie. Car aborder la transformation, c’est également s’interroger sur nos manières de faire recherche avec les jeunes. C’est aussi, se demander comment les recherches urbaines et paysagères abordent avec les enfants (filles et garçons) et les adolescent·e·s les transformations des territoires de leur quotidien. Comment enseigne-t-on à saisir et à participer de la transformation de nos milieux aux jeunes générations ?
Le projet a été coordonné en 2023 par Nadja MONNET, LAA-LAVUE, délégation CNRS (2022-2023), Mcf ENSAM
Responsables scientifiques du projet 2024
N o r a N AFAA ( CR, C N R S , T E L E M M E , AMU )
Nadja MONNET (LAA-LAVUE, délégation CNRS à Telemme (2022-2023), Mcf École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille)
C o r i n n e JEGOU ( A D E F , I n s p é – A M U )
Gwenaëlle AUDREN (TELEMME, MMSH, MCF, Inspé- AMU)
Responsables scientifiques du projet 2022-2023
Gwenaëlle Audren (TELEMME, MMSH, maîtresse de Conférences en géographie à l’Inspé- AMU)
Nadja Monnet (LAA-LAVUE, délégation CNRS à Telemme (2022-2023), maîtresse de Conférences à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille)
Maria-Antonietta Impedovo (ADEF, maîtresse de Conférences à l’Inspé-AMU)
Claire Fonticelli (LIEU, chercheuse associée au LAREP, ENSP, maîtresse de Conférences à l’IUT-AMU)
[1] Nous entendons milieu dans le sens que lui donne Augustin Berque (2010) et qu’il oppose à l’environnement (objet externe et abstrait par la science). En suivant sa pensée, pour nous le milieu n’est pas séparable de l’humain, c’est la relation dynamique entre le corps individuel et le milieu éco-techno-symbolique nécessaire au corps individuel.
Séances 2024
séance 25 novembre 2024 Parvis d’école et cours d’école
28 juin 2024 Faire recherche avec les enfants
& Compte-rendu journée Faire recherche avec les enfants – 28 juin 2024
25 mars 2024 Présentation dossier thématique
« Les enjeux du jeu pour les enfants »dossier “Villes, enfances et jeux” Crítica Urbana, nº30, décembre 2023
Séances 2023
Séance du 7 décembre 2023 Table ronde autour de 3 ouvrages parus récemment
Séance du 07 octobre 2023 Quelle place pour Les enfants dans la ville et dans le quartier
Séances du 13_14 juin 2023 Faire sa place? Expériences entre enseignement recherche et formation
Séance du 05 avril 2023 Faire recherche avec les jeunes
Séance du 04 mars 2023 : balade & ciné (Marseille)
Séance du 15-17 février 2023 : Place aux enfants ? Transformations des dispositifs de jeux urbains (journées
Séance du 23 et 24 janvier 2023 : Quelle(s) place(s) pour les enfants dans la cité ?
Le Céramopôle est un programme et pôle de compétence sur la céramique méditerranéenne. Il réunit des équipes travaillant sur les trois grandes périodes chronologiques suivantes :
— Préhistoire (Néolithique, Age du Cuivre, Age du Bronze) : Laboratoire Méditerranéen de Préhistoire Europe Afrique (LAMPEA)
— Antiquité (du VIIe s. av. J.-C. au VIIe s. apr. J.-C.) : Centre Camille Jullian (CCJ) et l’Institut de Recherche sur l’Architecture Antique (IRAA)
— Moyen-Age et Époque Moderne (du VIIe s. à nos jours) : Laboratoire d’Archéologie Médiévale et Moderne en Méditerranée (LA3M).
Le Céramopôle est porté par quatre laboratoires d’archéologie de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme, le LAMPEA, le CCJ, l’IRAA et le LA3M avec le soutien et l’appui de l’Ecole doctorale ED355. La coordination est assurée par ” l’équipe du Céramopôle. Sa composition se veut évolutive, laissant place à tous les céramologues statutaires souhaitant s’investir dans les organisations.
Responsables :
Anne Cloarec-Quillon (LA3M AMU) et Guergana Guionova (LA3M, CNRS)
ATHAR I Maghreb ancien, anciennement programme transversal retenu à la suite de l’appel à projet transversal 2019 de la MMSH avec le programme Histoire et Archéologie du Maghreb ancien. Les laboratoires d’archéologie de la Maison, avec l’IREMAM et des chercheurs du CEREGE et de l’IMBE, ont pour principaux objectifs de :
– Donner à la MMSH les capacités de répondre, sur sollicitation des partenaires institutionnels maghrébins, à l’ensemble des problématiques de recherche posées par ce territoire méditerranéen, de l’origine de l’Homme à la période Moderne, dans leurs aspects les plus divers : occupation du sol, phénomène urbain, culture matérielle, anthropologie funéraire, architecture, environnement, etc.
– Faire se côtoyer, au sein des mêmes modules de formation assurés par des enseignants des deux rives de la Méditerranée, des étudiants maghrébins et français qui vont apprendre à se connaître, forger des liens d’estime professionnelle et d’amitié et, à terme, constituer l’ossature de la coopération archéologique du futur entre les deux rives de la Méditerranée.
– Promouvoir, aux côtés des partenaires algériens, libyens, marocains et tunisiens, toutes formes de valorisation du patrimoine du Maghreb ancien par la réalisation de publications scientifiques et de vulgarisation, le partage numérique des bases documentaires et une réflexion sur le retour vers le public de l’activité de recherche et de formation par des expositions et des aménagements de sites.
Partenariat avec SfaxForward – Cultural heritage in South Tunisia Twinning of research institutions, Commission Européenne H2020.
Coordonné par l’université de Sfax. La MMSH, en association avec la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société Sud-Est (MSHS) de Nice et la Maison des Sciences Humaines (MSH-ULB) de Bruxelles, participe à ce programme mis en place pour renforcer les capacités de la nouvelle Maison du Maghreb des Sciences de l’Homme (MdMSH) de l’Université de Sfax (Tunisie) autour d’un projet commun, collaboratif et participatif, centré sur l’étude et la valorisation du patrimoine matériel et immatériel du Sud tunisien
Equipe
Solenn de Larminat IR, CCJ CNRS-AMU; Touatia Amraoui, CR CCJ CNRS-AMU et Michel Bonnifay, CCJ CNRS-AMU
Séances 2023
Programme de l’UAR 3125 MMSH soutenu par MESOPOLHIS (UMR 7064), DemoMed développe des recherches sur les questions de population en Méditerranée. Internationale et pluridisciplinaire (démographie, géographie, sociologie, statistique), l’équipe s’attache à prendre en compte simultanément les dimensions spatiales et temporelles dans les analyses démographiques.
DemoMed s’articule avec la PUD-AMU, plateforme universitaire de données d’Aix-Marseille Université (TGIR PROGEDO) qui accompagne la communauté scientifique dans la recherche et l’utilisation des données quantitatives, leur traitement logiciel et leur analyse statistique. La spécificité de la PUD-AMU est l’expertise en données quantitatives pour l’aire méditerranéenne.
L’ Atlas des migrations en Méditerranée. De l’Antiquité à nos jours
Le réseau thématique de recherche sur les migrations en Méditerranée fédère les activités d’un certain nombre de laboratoires autour des enjeux migratoires, en Méditerranée et au‐delà. Il constitue le prolongement s’un séminaire inter laboratoire initié en 2012
qui a évolué vers un programme transversale. Aujourd’hui Réseau thématique, MIMED aborde la question interdisciplinaire large qui sous‐tend ce réseau est celle de la circulation, dans l’espace et dans le temps, des hommes, des pratiques, des savoirs et des idées.
La circulation est envisagée dans une dynamique temporelle, afin de restituer des processus de longue durée, et de mettre en perspective des processus comparables situés à différents moments de l’histoire.
L’espace méditerranéen est le terrain central de cette réflexion, envisagée à différentes échelles, des configurations locales aux dynamiques régionales et internationales.