Recherche interdisciplinaire

La pluri et l’interdisciplinarité figurent parmi les missions des Maisons des sciences de l’homme depuis leur création. La confrontation des disciplines et des méthodes est aujourd’hui le meilleur moyen de faire progresser la connaissance et d’agir pour la société dans un monde soumis à des défis majeurs. La MMSH soutient les collaborations entre sciences humaines et sociales mais également avec les sciences de la vie et de la santé, de la nature et de l’environnement ainsi qu’avec les sciences de la terre, du numérique et de l’ingénieur. Par le biais d’appels à projets de séminaires et de programmes interdisciplinaires, de réseaux et d’observatoires thématiques en études méditerranéennes, la MMSH veut incuber des projets novateurs préparant à des appels nationaux ou internationaux.

Accueillir à Marseille et dans sa région : l’hospitalité en questions
Journée d'étude MIMED-MUCEM LAB'


 

 

Présentation

Les conditions d’accueil des personnes migrantes en France, interrogent le respect de droits imprescriptibles
dans nos sociétés, dans un contexte politique, juridique et économique marqué par des restrictions,
de formes de conditionnalité des droits garantis, voire de non-accès ou de production d’infra-droits
et des manquements institutionnels.
Comment parler dès lors d’ « accueil » face à des situations dégradées dans des territoires d’établissement
et d’ancrage guettés par des formes de suspicion, d’hostilité, d’utilitarisme et de xénophobie,
qu’ils soient urbains, périurbains et ruraux ?

Face au manque d’effectivité de l’hospitalité, de l’accueil et de l’asile, des associations, collectifs, réseaux et solidaires tentent
d’apporter des réponses aux besoins journaliers récurrents, en mobilisant des ressources, situées ici et ailleurs. Cette journée, à l’initiative du réseau MIMED,
vise à rendre compte des différents aspects de l’(in)hospitalité, à Marseille et dans sa région et à mettre en visibilité les solidarités déployées
dans différents domaines de l’accueil et leurs modalités, dans le but de dresser des perspectives.

Plusieurs tables rondes, co-construites entre universitaires, militant·es, praticien·nes, associatif·ves,
citoyen·nes solidaires, institutionnel·les, élu·es marseillais.es et de la région, interrogeront :
1) la santé en migration ; 2) les enjeux de scolarisation, formation, travail ;
3) les questions de logement, hébergement, mise à l’abri ; 4) les formes de catégorisations et de tri des publics vulnérables.

La performance artistique Ça c’est Marseille et les projets de cartographie collaborative de l’accueil donneront à voir autrement les espaces locaux de l’accueil.

Organisation :
Réseau thématique MIMED (Migrations en Méditerranée)
(MMSH), TELEMMe, IREMAM, LEST, MiJMA (ANR)

Journée coordonnée par le collectif MIMED

Entrée sur inscription (voir ci dessous).

Affiche de l’événement/téléchargeable

Programme détaillé /PDF téléchargeable

Comité scientifique et d’organisation

Nacira Abrous, responsable Recherche transversale, CNRS, MMSH, AMU
Virginie Baby-Collin, professeure, géographe, TELEMMe, AMU
Jeremy Baudier, doctorant en anthropologie, CeRCLES, EHESS
Anne Faure, coordinatrice manifestations scientifiques, MUCEM
Vincent Geisser, chargé de recherche, sociologue, CNRS, Iremam, AMU
Léa Gouley, doctorante en sociologie, LEST, AMU
Cécile Kensy, suivi financier, CNRS MMSH
Mustapha El Miri, maître de conférences, sociologue, LEST, AMU
Polina Palash, géographe, TELEMMe, AMU
Béatrice Mesini, chargée de recherche, géographe, CNRS, TELEMMe
Marion Pontier, doctorant en sociologie, LEST, AMU
Agnès Rabion, chargée de partenariats et de valorisation, TELEMMe, AMU
Luna Russo, doctorante en géographie, TELEMMe, AMPIRIC, AMU
Marie-Aude Salomon, doctorante en géographie, TELEMMe, AMU

Plan d’accès MUCEM LAB

Collaborations et Partenariats du Pôle Recherche transversale de la MMSH
Soutien aux jeunes chercheurs : JE Hégémonie, mémoires et identités subalternes en Algérie de 1954 à nos jours

La MMSH UAR 3125/Pôle Recherche transversale interdisciplinaire apporte son soutien à la JE des jeunes chercheurs dans le cadre de la promotion de l’interdisciplinarité

 

Cette journée d’études interdisciplinaire (histoire, sociologie, anthropologie, géographie, droit, science politique) vise à explorer la production d’hégémonie par le pouvoir algérien
en relation à ses marges de 1954 à nos jours. Elle propose de penser la société algérienne contemporaine entre l’identité nationale imposée au lendemain de la guerre d’indépendance et les altérités plurielles qui placent
certains groupes en situation de subalternité : minorités ethniques, linguistiques et religieuses, émigrant·es et immigrant·es. Un premier axe questionne le processus de construction
de cette identité nationale monolithique,
tout en accordant une attention particulière aux expériences contestataires politiques et infrapolitiques, aux affirmations identitaires et aux revendications culturelles des différents
groupes de population qui se retrouvent minorés/minorisés, comme les berbérophones, les femmes et les croyant·es non musulman·es.
Le second axe interroge les migrations vers et depuis l’Algérie au prisme des législations, des discours et des représentations, des pratiques et des négociations identitaires.
En effet, l’État algérien tend, d’un côté, à intensifier le sentiment de marginalisation d’une partie de ses ressortissant·es souhaitant quitter le territoire par la criminalisation de leur projet migratoire ;
et de l’autre, à marginaliser administrativement et socialement une partie des migrant·es étranger·ères arrivant sur son territoire pour s’y installer temporairement ou durablement.

Avec le soutien de l’Institut SoMuM, des UMR MESOPOLHIS,TELEMMe, IDEAS, Migrinter et de l’École doctorale 355.Journée d’études inscrite dans le calendrier d’activités partagéesdu réseau GlobalMed – La Méditerranée et le monde, avec la collaboration de la Recherche transversale interdisciplinaire UAR3125-MMSH.

Comité d’organisation.

Léna Haziza (AMU, MESOPOLHIS, Migrinter, ICM),Margherita Rasulo (INALCO), Louna Hassaïni Moussaoui, (AMU,MESOPOLHIS, TELEMMe), Mélina Joyeux (AMU, TELEMMe),Kheloudja Amer (Nantes Université, CENS), Anna AnikparaDamon (AMU, TELEMMe) et Margot Garcin (AMU, TELEMMe).

Date et lieu

Mardi 4 juin 2024, Salle Paul Albert Février MMSH (5 rue du Chateau de l’Horloge, 13090 Aix-en-Provence)

Le programme complet ici

 

Observatoire Villes en transition
Observatoire de la MMSH

L’Observatoire Ville en Transitions, lancé par la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme (MMSH), aura vocation à appréhender au plus près, dans une perspective pluridisciplinaire, ces tendances émergentes dans des logiques de recherche appliquée, de valorisation et de formation, au sein de la Région Sud. Dernier né des observatoires de la MMSH, l’OVT propose des pratiques urbaines alternatives et de nouvelles manières de fabriquer la ville autour des notions de transition écologique, mais aussi de communs urbains, de démocratie locale, de droit à la ville, de luttes contre les inégalités et les discriminations. Il s’appuie sur des collectifs citoyens-citadins, et s’adresse aux collectivités locales à travers des ateliers urbains, des débats, des projets pédagogiques multidisciplinaires de recherche-action.
Dans un monde et une société en pleines mutations (écologiques, sociales, économiques, technologiques, territoriales, politiques…), les stratégies et les politiques urbaines évoluent.

De nombreuses villes affichent désormais des objectifs ambitieux en matière de transition environnementale (réduire les dommages à l’environnement et s’adapter au changement déjà en cours), qu’elles cherchent de plus en plus (notamment depuis la prise de conscience des Gilets Jaunes) à allier avec un souci de réduction des inégalités sociales. C’est cette double dimension de la « transition » en ville (écologique et sociale), dans l’articulation souvent oubliée de la première avec la seconde, que nous souhaitons étudier sous le nom de « transition urbaine ».

Ces objectifs de transition impliquent pour les collectivités locales d’autres manières, plus transversales notamment, de conduire le changement urbain. En parallèle, des collectifs de citoyens-citadins s’organisent à l’échelle de leurs quartiers ou de leurs communes pour proposer sur un certain nombre de pratiques urbaines alternatives et de nouvelles manières de fabriquer la ville autour des notions de transition écologique, mais aussi de communs urbains, de démocratie locale, de droit à la ville, de luttes contre les inégalités et les discriminations.

Cette approche dynamique envisage notamment l’avènement d’un nouveau régime métropolitain, construit sur les précédents mais où les modes de régulations hybrides, citoyens et collaboratifs sont de plus en plus prégnants. Connaître les pratiques des villes moyennes en matière de transition écologique et numérique et les aider à répondre à ces enjeux : c’est l’objet de l’Observatoire des transitions en villes moyennes de Villes de France.

Responsables scientifiques :
Alexandre Grondeau, Telemme AMU et Claire Bénit-Gbaffou, MESOPOLHIS AMU

Contact et suivi : Estelle Bernard UAR 3125 MMSH AMU

Séances et événements

 

Séance du 15 décembre Ville, transitions et démocratie : dépolitisation ou repolitisation ?

Séance du 09 décembre 2022

IPPIMED I Images du politique et politiques de l’image en Méditerranée 2023-2024
Séminaire inter laboratoires 20223-2024

Aujourd’hui, la démarche et les techniques des Visual Studies sont installées et reconnues au sein des sciences sociales (Durand, Sebag, 2020), notamment grâce à la démocratisation des outils audiovisuels (Giglio-Jacquemot, Géhin, 2012). Néanmoins, les objets du politique n’ont été que très peu investis en France par la recherche avec l’image (Mattioli, 2007), contrairement aux domaines du travail (Festival Film et travail, revue Images du travail, travail des images, rubriques dans La nouvelle revue du travail…) ou de la vie urbaine (programme FRESH de la MRSH Caen et de la MSH Bretagne, master de sociologie visuelle et filmique d’Evry…). Parce qu’elles possèdent une tension dramatique intrinsèque, la compétition politique et l’action contestataire sont des

propices à l’écriture visuelle, aussi bien de reportages que de documentaires ou de fictions. Elles ne résument pas pour autant le rapport des citoyens au politique, au pouvoir. De nouveaux travaux d’enquête avec l’image doivent être imaginés pour tenir compte de l’importance des images dans ces jeux autour de la définition de soi qui se trouve engagée dans la perception de la citoyenneté…..
Lire la suite du projet dans le PDF joint.

 

Mots-clefs

Image, politique, citoyenneté, démocratie, représentation

Responsables scientifiques

 

Philippe Aldrin ( Mesopolhis, AMU),

Pascal Cesaro (Prism, AMU),

Pierre Fournier( Mesopolhis, CNRS),

Vincent Geisser ( Iremam, CNRS )

 

 

Objectifs

Renforcer un groupe de travail interdisciplinaire sur le site d’Aix-Marseille autour d’une pratique d’enquête avec l’image et l’inscrire dans un réseau de collaborations plus larges en vue de déposer une candidature auprès de l’ANR pour un projet consacré aux rapports ordinaires à la citoyenneté dans un monde où les appartenances sociales sont démultipliées et où la définition « par le haut » de la citoyenneté, celle de l’État, du droit, des administrations, semble concurrencée et parfois contestée par des définitions « par le bas » à travers une pluralité de pratiques. Les représentations visuelles de cette citoyenneté alternative, qu’elles soient individuelles (comptes personnels sur les réseaux socio numériques) ou collectives (collectifs associatifs, artistiques, militants), y occupent une place tout à fait centrale qu’il s’agit de documenter.

 

Séances

23 juin 2024 Autour du projet d’Ariane Papillon, A NOS AMIES (version de travail)

16 mai 2024 La sociologie en quête d’images

18 avril 2024 Ethnographies Filmiques : Objets, Paroles Et Politiques

 

TOPIA I Monuments, vestiges et statues
Le point de vue du voyageur sur les sites grecs, de l’Antiquité à l’époque contemporaine/Séminaire 2023-2024
Relief dit de la « visite à Dionysos chez Icarios » – Londres, British Museum, inv. 1805,0703.123 – Hauteur : 0,91 m – Ier s. apr. J.-C. – © The Trustees of the British Museum. Les vestiges matériels de l’Antiquité grecque, aujourd’hui sur les sites ou en musée, sont souvent décrits par les voyageurs de l’Antiquité : le corpus des historiens grecs et romains (Polybe, Diodore de Sicile, Pline, Procope de Césarée) et surtout des historiens géographes (Strabon, Pausanias, etc.), qu’on dit parfois aux origines du « tourisme », livre nombre de descriptions étendues de telle sculpture ou tel monument. Ces descriptions de monuments grecs ont souvent été analysées d’un point de vue littéraire, avec un intérêt particulier accordé à l’ekphrasis dans le cas des statues ou encore au lexique technique (géographique, architectural) mais guère sous l’angle du point de vue adopté par l’auteur-locuteur, et de ce que l’on appelle en grec l’énargéia, c’est-à-dire de l’effet visuel.

La notion de point de vue doit être entendue ici au sens premier, et non au sens très général de « perspective sur », ou d’« idée sur » : en fonction de la position spatiale adoptée par l’auteur, de ce qu’il perçoit dans l’espace, de sa perspective, la mise en récit de la réalité matérielle diffère. Cette notion est aussi, d’une autre façon, au centre de l’intérêt de l’archéologue et de l’historien de l’art grec qui, travaillant sur les mêmes vestiges, tâchent de les restituer dans un dispositif monumental, par exemple pour déterminer la position des statues dans l’espace public ; ils tâchent aussi d’en examiner l’effet visuel par rapport aux monuments environnants et à leur évolution, mais convoque rarement les écrits des voyageurs anciens.
À l’heure où des éditions récentes ou en cours permettent d’appréhender ces textes avec un regard renouvelé, on croisera la perspective des philologues, historiens de l’art, archéologues et spécialistes de géographie historique, en confrontant la matérialité des choses et ce que les auteurs en disent, afin d’examiner la façon que les Anciens avaient de regarder les monuments, en particulier les monuments publics, ainsi que leur perspective sur certains sites ou paysages urbains. Dans cet esprit d’interdisciplinarité, on envisagera aussi le point de vue porté sur le vestige grec sur un temps long, en prenant en considération d’autres regards « antiquaires », comme celui de Cyriaque d’Ancône au XVe siècle, et celui de Louis Fauvel au début du XIXe siècle. Les discussions porteront donc jusqu’à l’époque contemporaine.

 

Ce séminaire se propose de répondre à trois questions :

 

  1. On fera dialoguer éditeurs et commentateurs des textes avec les archéologues sur des vestiges déterminés, en priorité ceux qui sont conservés, la notion d’autopsie étant au centre de notre sujet : il s’agira d’étudier la perception d’un individu sur un objet ou un monument, ce qu’il en a vu ou non, l’appréciation qu’il en donne et l’effet visuel qui ressort par rapport aux autres monuments décrits.
  2. Le séminaire contribuera en outre à l’étude de la diversité et transformation du regard porté sur un monument déterminé au cours du temps, que cette transformation soit liée à un déplacement, à une restauration, ou à une destruction complète ou partielle. En effet, la destruction du Colosse de Rhodes n’a pas empêché l’œuvre de nourrir l’imaginaire jusqu’à l’époque contemporaine.
  3. Le séminaire a aussi une vocation d’enseignement et de formation à la recherche.
    Les étudiants de Master et les doctorants y participeront ; en outre, il s’agira avec l’aide des étudiants de réfléchir, à partir d’exemples précis, à la pertinence des restitutions graphiques et tridimensionnelles de monuments dans la compréhension du point de vue antique.

Responsables scientifiques :

Hélène Aurigny, CCJ, AMU ; Guillaume Biard, IRAA, AMU ; Aude Cohen-Skalli, CNRS, TDMAM, AMU

 

Les Séances

2024

23 mai 2024: Sculpture et paysage Ier siècle> a.J 1er siècle p.C » avec Guillaume Biard

24 avril 2024 Atelier « La topographie de Nysa selon Strabon (XIV, 1, 43 C649) » avec A. Cohen-Skalli .

Séance 23 février 2024 Perception du paysage et des monuments du sanctuaire des Muses au pied de l’Hélicon, de Pausanias à aujourd’hui

Séance 2 février 2024 Gaza au VIe s. apr. J.-C. : travail du bois et décor architectural dans un discours de Chorikios (Or. 2, 41-45)

 

2023

21 septembre 2023 « SANCTUAIRES ET STATUES : PERCEPTIONS ANTIQUE ET MODERNE »

 

Prendre place : enfances, adolescences et transformations urbaines en Méditerranée 2023-2024
Programme transversal 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le projet représente l’opportunité d’initier une réflexion pluridisciplinaire (histoire, socio-anthropologie, géographie, sciences de l’éducation, urbanisme, architecture, paysage et arts) et pluri-institutionnelle avec des partenaires non académiques (écoles, collèges, lycées mais aussi des actrices et acteurs de la société civile) sur les transformations passées et présentes de nos milieux[1] de vie toujours plus urbains et digitalisés au prisme de l’impact des apprentissages de la vi(ll)e pour les jeunes générations sur le pourtour de la Méditerranée. Réfléchir à la manière dont les enfants et adolescent·e·s ont pris (ou non) place dans la cité au cours des siècles et la manière dont on leur permet (ou pas) de le faire actuellement, nous conduit à réfléchir à nos manières d’analyser les transformations induites par une urbanisation et digitalisation croissantes de nos modes de vie. Car aborder la transformation, c’est également s’interroger sur nos manières de faire recherche avec les jeunes. C’est aussi, se demander comment les recherches urbaines et paysagères abordent avec les enfants (filles et garçons) et les adolescent·e·s les transformations des territoires de leur quotidien. Comment enseigne-t-on à saisir et à participer de la transformation de nos milieux aux jeunes générations ?

 

Responsables scientifiques du projet 2023- 2024

N o r a N a f a a ( CR, C N R S , T E L E M M E , AMU )
Nadja Monnet (LAA-LAVUE, délégation CNRS à Telemme (2022-2023), Mcf École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille)
C o r i n n e J e g o u ( A D E F , I n s p é – A M U )
Gwenaëlle Audren (TELEMME, MMSH, MCF, Inspé- AMU)

 

 

Responsables scientifiques du projet 2022-2023

Gwenaëlle Audren (TELEMME, MMSH, maîtresse de Conférences en géographie à l’Inspé- AMU)

Nadja Monnet (LAA-LAVUE, délégation CNRS à Telemme (2022-2023), maîtresse de Conférences à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille)

Maria-Antonietta Impedovo (ADEF, maîtresse de Conférences à l’Inspé-AMU)

Claire Fonticelli (LIEU, chercheuse associée au LAREP, ENSP, maîtresse de Conférences à l’IUT-AMU)

[1] Nous entendons milieu dans le sens que lui donne Augustin Berque (2010) et qu’il oppose à l’environnement (objet externe et abstrait par la science). En suivant sa pensée, pour nous le milieu n’est pas séparable de l’humain, c’est la relation dynamique entre le corps individuel et le milieu éco-techno-symbolique nécessaire au corps individuel.

 

Séances 2024

28 juin 2024 Faire recherche avec les enfants

25 mars 2024 Présentation dossier thématique

« Les enjeux du jeu pour les enfants »dossier “Villes, enfances et jeux” Crítica Urbana, nº30, décembre 2023

 

Séances 2023

Séance du 8 décembre 2023 débat « La place des enfants de l’oasis de Tiznit (Maroc) dans la réactivation d’une place publique.

Séance du 7 décembre 2023 Table ronde autour de 3 ouvrages parus récemment

Séance du 27 novembre 2023 Pratiques filmiques et archives audiovisuelles pour penser la place des enfants et des adolescent·e·s à Marseille

Séance du 07 octobre 2023 Quelle place pour Les enfants dans la ville et dans le quartier

Séances du 13_14 juin 2023 Faire sa place? Expériences entre enseignement recherche et formation

Séance du 05 avril 2023 Faire recherche avec les jeunes

Séance du 04 mars 2023 : balade & ciné (Marseille)

Séance du 15-17 février 2023 : Place aux enfants ? Transformations des dispositifs de jeux urbains (journées

Séance du 23 et 24 janvier 2023 : Quelle(s) place(s) pour les enfants dans la cité ?

 

Céramopôle
Programme labellisé MMSH

 

 

 

 

 

Le Céramopôle est un programme et pôle de compétence sur la céramique méditerranéenne. Il réunit des équipes travaillant sur les trois grandes périodes chronologiques suivantes :
— Préhistoire (Néolithique, Age du Cuivre, Age du Bronze) : Laboratoire Méditerranéen de Préhistoire Europe Afrique (LAMPEA)
— Antiquité (du VIIe s. av. J.-C. au VIIe s. apr. J.-C.) : Centre Camille Jullian (CCJ) et l’Institut de Recherche sur l’Architecture Antique (IRAA)
— Moyen-Age et Époque Moderne (du VIIe s. à nos jours) : Laboratoire d’Archéologie Médiévale et Moderne en Méditerranée (LA3M).
Le Céramopôle est porté par quatre laboratoires d’archéologie de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme, le LAMPEA, le CCJ, l’IRAA et le LA3M avec le soutien et l’appui de l’Ecole doctorale ED355. La coordination est assurée par ” l’équipe du Céramopôle. Sa composition se veut évolutive, laissant place à tous les céramologues statutaires souhaitant s’investir dans les organisations.
Responsables :
Anne Cloarec-Quillon (LA3M AMU) et Guergana Guionova (LA3M, CNRS)

ATHAR – Axe Transversal histoire et archéologie du Maghreb ancien
Programme labellisé MMSH

 

 

 

 

ATHAR I Maghreb ancien, anciennement programme transversal retenu à la suite de l’appel à projet transversal 2019 de la MMSH avec le programme Histoire et Archéologie du Maghreb ancien. Les laboratoires d’archéologie de la Maison, avec l’IREMAM et des chercheurs du CEREGE et de l’IMBE, ont pour principaux objectifs de :
– Donner à la MMSH les capacités de répondre, sur sollicitation des partenaires institutionnels maghrébins, à l’ensemble des problématiques de recherche posées par ce territoire méditerranéen, de l’origine de l’Homme à la période Moderne, dans leurs aspects les plus divers : occupation du sol, phénomène urbain, culture matérielle, anthropologie funéraire, architecture, environnement, etc.
– Faire se côtoyer, au sein des mêmes modules de formation assurés par des enseignants des deux rives de la Méditerranée, des étudiants maghrébins et français qui vont apprendre à se connaître, forger des liens d’estime professionnelle et d’amitié et, à terme, constituer l’ossature de la coopération archéologique du futur entre les deux rives de la Méditerranée.
– Promouvoir, aux côtés des partenaires algériens, libyens, marocains et tunisiens, toutes formes de valorisation du patrimoine du Maghreb ancien par la réalisation de publications scientifiques et de vulgarisation, le partage numérique des bases documentaires et une réflexion sur le retour vers le public de l’activité de recherche et de formation par des expositions et des aménagements de sites.

Partenariat avec SfaxForward – Cultural heritage in South Tunisia Twinning of research institutions, Commission Européenne H2020.
Coordonné par l’université de Sfax. La MMSH, en association avec la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société Sud-Est (MSHS) de Nice et la Maison des Sciences Humaines (MSH-ULB) de Bruxelles, participe à ce programme mis en place pour renforcer les capacités de la nouvelle Maison du Maghreb des Sciences de l’Homme (MdMSH) de l’Université de Sfax (Tunisie) autour d’un projet commun, collaboratif et participatif, centré sur l’étude et la valorisation du patrimoine matériel et immatériel du Sud tunisien
Equipe
Solenn de Larminat IR, CCJ CNRS-AMU; Touatia Amraoui, CR CCJ CNRS-AMU et Michel Bonnifay, CCJ CNRS-AMU

 

Séances 2023

Journée jeunes chercheurs 23 novembre 2023

DEMOMED : Observatoire démographique de la Méditerranée
Observatoire de la MMSH

 

 

Programme de l’UAR 3125 MMSH soutenu par MESOPOLHIS (UMR 7064), DemoMed développe des recherches sur les questions de population en Méditerranée. Internationale et pluridisciplinaire (démographie, géographie, sociologie, statistique), l’équipe s’attache à prendre en compte simultanément les dimensions spatiales et temporelles dans les analyses démographiques.
DemoMed s’articule avec la PUD-AMU, plateforme universitaire de données d’Aix-Marseille Université (TGIR PROGEDO) qui accompagne la communauté scientifique dans la recherche et l’utilisation des données quantitatives, leur traitement logiciel et leur analyse statistique. La spécificité de la PUD-AMU est l’expertise en données quantitatives pour l’aire méditerranéenne.

 

MIMED I Lieux et territoires des migrations en Méditerranée
Réseau thématique

L’atlas des migrations en Méditerranée Par Virginie Baby-Collin, Sophie Bouffier et Stéphane Mourlane

 

Présentation de Atlas des migrations en Méditerranée De l’Antiquité à nos jours

 

 

Le réseau thématique de recherche sur les migrations en Méditerranée fédère les activités d’un certain nombre de laboratoires autour des enjeux migratoires, en Méditerranée et au‐delà. Il constitue le prolongement s’un séminaire inter laboratoire initié en 2012
qui a évolué vers un programme transversale. Aujourd’hui Réseau thématique, MIMED aborde la question interdisciplinaire large qui sous‐tend ce réseau est celle de la circulation, dans l’espace et dans le temps, des hommes, des pratiques, des savoirs et des idées.
La circulation est envisagée dans une dynamique temporelle, afin de restituer des processus de longue durée, et de mettre en perspective des processus comparables situés à différents moments de l’histoire.
L’espace méditerranéen est le terrain central de cette réflexion, envisagée à différentes échelles, des configurations locales aux dynamiques régionales et internationales.

 

GenderMed Penser le genre en Méditerranée Réseau thématique international
GenderMed

GenderMed est un réseau thématique interdisciplinaire créé en 2014, animé par des chercheur-e-s, des enseignant-e-s–chercheur-e-s ainsi que de jeunes chercheur.e.s d’Aix-Marseille Université, du Cnrs et d’universités partenaires internationales situées autour de la Méditerranée. GenderMed fonctionne dans une étroite collaboration avec les laboratoires (MESOPOLHIS, TELEMME IDEMEC, LERMA, UAR3125 3125), couvre un vaste champ de réflexion, d’observation, de formation académique et de débat. L’objectif principal serait d’inciter, soutenir et coordonner des recherches interdisciplinaires sur le genre et les questions socio politiques qui s’y rapportent et de promouvoir la formation et l’enseignement en études genre à Aix-Marseille Université (AMU).

Trois axes structurants

Les actions de GenderMed se répartissent en trois axes structurants et complémentaires rendus possibles par la diversité de ses interlocuteurs et l’ouverture scientifique et institutionnelle, académique et non académique dont ce réseau bénéficie :

1.RECHERCHE :

Le soutien de projets des membres du Comité de pilotage, le soutien aux réseaux partenaires et aux événements impulsés par les jeunes chercheurs.

Aborder le genre en Méditerranée et au-delà suppose en outre explorer les nouvelles thématiques et approfondir celles jugées plus « traditionnelles » et ce à différentes échelles, régionale, nationale et internationale (éducation, développement, santé, violences, travail, mobilités et migrations, créations et expressions, etc.). Les questions de citoyenneté, de droits, de mutations sociétales, les résistances face aux normes institutionnelles ou morales, Genre, inégalités, discriminations, les féminicides et la famille. Cet axe comporte également l’organisation de journées d’études, de colloques, d’Écoles de recherches. Il propose une dynamique d’intégration des jeunes chercheurs à partir du Master par le biais de stages et d’appels d’offres.

  • Un travail de collecte big data (données et archives) sur le genre en Méditerranée (en cours) ayant eu comme ébauche le Who’s Who.
  • La collecte d’archives et d’objets

2. FORMATION et SENSIBILISATION :

Outre un intérêt scientifique, les membres du réseau développent différentes formes et actions de sensibilisation sur les thématiques du genre et sur les questions liées à l’égalité entre les femmes et les hommes plus largement sur le rapport qui peut exister entre les résistances et les discriminations. Pour ce faire, sont mobilisés l’ensemble des instruments de la recherche et de partage de la culture scientifique. Des cours ou des modules de formation et seront mis à la disposition des étudiant.e.s, enseignant.e.s et chercheur.e.s, parmi lesquels :

Ecole thématique (Cormed 2020) Séminaires, Master Class annuelle, ateliers jeunes chercheurs, workshops avec les ONG. Ces formations investissent à la fois les thématiques recherche et les outils de la recherche : archives, données, carnets et expériences méthodologies du terrain genre.

3. DISSÉMINATION et VALORISATION des résultats et des outils :

L’approche du genre comme outil de transformation sociale et politique conduit vers une perspective non seulement de diffusion valorisation à sens unique mais vers l’implication de la société civile à travers l’organisation d’événements policy makers, les espaces artistiques ainsi mixtes dans des formats innovants et attractifs, les festivals Nouv.o monde/ les Films du Delta, les Rencontres Films Femmes Méditerranée).

La collaboration avec des organismes artistiques et patrimoniaux, la participation aux événements de culture scientifique : Nuit européenne des chercheurs, la Fête des sciences, Festival du « Jeu de l’oie », les conférences thématisées vulgarisées menées avec les jeunes publics et sur le genre.

GenderMed se déploie aussi bien dans le monde universitaire qu’auprès de l’univers associatif (ATMF… ) mais aussi dans le cadre de ses liens avec des instances de la gouvernance Sud PACA. GenderMed, l’équipe de coordination scientifique suscite, encourage et soutient également de nouvelles initiatives artistiques et militantes

L’exemple de l’école thématique faisant écho avec l’actualité lors de l’épisode pandémique Covid 19 CORMED I Mobiliser, se Mobiliser autour du genre en Méditerranée, en 2020 se poursuit aujourd’hui dans le projet de la 2eme édition de CORMED qui sera organisé en Tunisie

Carnet Hypotheses du Réseau GENDERMED

OREM – Observatoire des relations euro-méditerranéennes
Observatoire de la MMSH

 

 

 

Créé au 1er janvier 2015, OREM est issu, sur la recommandation du conseil scientifique de la MMSH, des travaux du séminaire inter-laboratoires « Suivre et analyser la crise des relations euro-méditerranéennes » (2011-2013), et en élargit les ambitions. Réunissant des chercheurs de TELEMME, l’IREMAM, LAMES, IDEMEC, et hors de la MMSH du CERIC, Sciences Po-Aix, ESPE, Chaire d’excellence Jean Monnet, l’observatoire entend interroger, sur la base d’une complémentarité entre diverses disciplines (science politique, histoire, géographie, sociologie, anthropologie, droit), les relations euro-méditerranéennes autour de trois axes principaux : acteurs et réseaux ; territoires et frontières ; représentations et cultures. Des points d’observation plus spécifiques sont privilégiés : les institutions et les politiques publiques ; les « crises » ou points de tension ; les sociétés civiles.
Les travaux de l’observatoire renforcent la capacité de la MMSH à analyser des enjeux politiques euro-méditerranéens qui ont une incidence sur les activités de recherche, sur les objets et les analyses scientifiques, et le jeu des acteurs non-étatiques dans l’espace méditerranéen. L’observatoire entend inscrire la recherche scientifique dans un cadre plus large par des collaborations avec des acteurs non-académiques, dans des lieux peu investis par la recherche universitaire en sciences sociales (centres décisionnels, entreprises, associations…). Les relations ainsi établies doivent permettre aux chercheurs de nourrir leur réflexion tout en les conduisant à diffuser leur expertise.
Responsables : Stéphane Mourlane (MCF AMU, TELEMMe) et Christine Mussard (MCF AMU, IREMAM).

 

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