C’est un fait bien connu que la Grèce et Rome antiques constituent le socle de la formation historique, rhétorique et politique des hommes qui portent la Révolution française. De sorte que, non sans paradoxe, c’est dans le patrimoine culturel antique qu’ils vont chercher des modèles et des concepts pour penser un nouveau contrat social. Mais l’idée de progrès historique et la volonté de créer un nouveau modèle d’homme et de citoyen amènent aussi à mettre en doute la valeur de la référence antique. Quand et pourquoi l’Antiquité est-elle présentée comme un modèle insuffisant, inadéquat ou dépassé pour penser le présent, mais aussi en tant que socle éducatif et culturel ?
Contact : julien.dubouloz[at]univ-amu.fr
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