À la fin de la guerre froide, des hommes et quelques femmes se sont attelés au projet de refonder les relations euro méditerranéennes. Au sein d’une nébuleuse d’acteurs (élus, fonctionnaires nationaux et européens, chercheurs,experts, diplomates, salariés d’associations ou de fondations), ils ont œuvré à construire la Méditerranée en «problème public ». À une période pendant laquelle la Méditerranée est considérée sous l’angle d’une frontière séparant le «Nord » et le « Sud », source de potentielles « menaces » pour la sécurité européenne, ces entrepreneurs d’Euro–Méditerranée élaborent des solutions pour faire face à l’« urgence » : repenser une politique de la Méditerranée en s’appuyant sur des pratiques de coopération des territoires développées en contexte post–colonial. Cette thèse porte sur la genèse et l’institutionnalisation d’une « solution décentralisée », destinée à réformer les relations entre l’Europe et le Maghreb.
La politique de gestion des cookies de la MMSH (AMU/CNRS) est élaborée en adéquation avec sa mission de recherche. Ce site vous donne l’information sur les cookies utilisés et sur le contrôle de ceux non nécessaires à son fonctionnement et son amélioration. Politique de confidentialité