Consubstantielle de l’histoire des sociétés méditerranéennes, la présence de la mer a représenté au cours des siècles le socle de la prospérité des littoraux provençaux et ligures. C’est bien cette étendue liquide, porteuse de voies, de chemins et de routes, mais aussi ses bordures, riches de quais, de chantiers, de places de négoces et de marchés, qui explique la puissance dès la fin du Moyen Âge de ces deux villes portuaires que sont Gênes et Marseille. L’étude du fait de maritimité a alimenté depuis des décennies nombre de travaux historiques, dédiés à l’histoire du commerce, à celle de la construction navale ou du financement des activités d’échanges. Elle a stimulé les travaux consacrés à l’exploitation et à la valorisation des ressources de la mer, à la protection contre les périls sanitaires véhiculés sur les ponts des navires et les risques de razzia d’envahisseurs venus de divers horizons.
Contact : olivier.raveux[at]univ-amu.fr
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