Un réseau thématique est coordonné par deux membres titulaires de deux unités de recherche différentes, dont au moins une de la Mmsh, en collaboration avec des institutions extra-académiques, dans une approche interdisciplinaire. Son but est de créer les conditions d’échanges scientifiques et/ou extra-académiques au sein d’une équipe de recherche et de construire des savoirs inédits dans une complémentarité disciplinaire.
Le réseau n’a pas vocation à programmer un cycle de séminaires.
Dans l’objectif de renouveler et de développer le Réseau GenderMed initié dans le cadre de la Mmsh, le projet propose de fédérer, dans une perspective interdisciplinaire des équipes travaillant sur les questions de genre à la fois au sein d’Aix-Marseille Université et dans le cadre de l’alliance CIVIS et en Afrique méditerranéenne et subsaharienne. Cette initiative s’inscrit également au sein du CIVIS Gender Studies Network (CGSN) qui organise depuis 2023 des séminaires en lignes sur le genre. Le BruLau est également l’intitulé d’une école doctorale internationale francophone en études de genre, créées par le Centre d’études genre (CEG) de l’Université de Lausanne (UNIL) et la Structure de recherche interdisciplinaire sur le genre, l’égalité et la sexualité (STRIGES) de l’Université libre de Bruxelles (ULB).
Les thématiques développées (genre et migrations, genre et alimentation, violences faites aux femmes, performances queers) rendent visibles les thématiques de recherche développées au sein d’amU et sont déclinées en plusieurs modalités de formation :
Responsables scientifiques :
Laurence Hérault (IDEAS), Karine LAMBERT (TELEMME).
En avril 1989, à la frontière sénégalo-mauritanienne, paysans sénégalais et éleveurs mauritaniens s’affrontent violemment, les premiers reprochant aux seconds de laisser le bétail divaguer sur leurs terres de culture. L’affrontement fait deux morts, plusieurs blessés et provoque une crise diplomatique majeure entre Mauritanie et Sénégal. Dans les deux pays, c’est le début de longues semaines de violences raciales.
La volonté de créer un réseau thématique part du constat que les événements de 1989 ont longtemps constitué un tabou, tant parmi les populations que parmi les chercheurs. Des terrains récents laissent apparaître une forme de libération de la parole ou un désir de la susciter du moins. La question de la transmission de la mémoire de cette période est posée aussi comme une nécessité par les personnes interrogées alors que les acteurs et actrices, témoins, adultes au moment des événements, sont vieillissants et que certains sont décédés.
À partir d’un premier cercle composé de 6 personnes, pensé comme le moteur du réseau, il s’agit de prendre contact, agréger et animer un collectif de chercheurs ; de solliciter des financements ; de suivre le travail d’identification et d’archivage de la documentation ; de construire des projets de livrables (académiques, archivistiques et culturels).
Responsables scientifiques :
Lesourd Céline (CNE)
Le réseau thématique « Le Maghreb des anthropologues. Écritures et circulations depuis les indépendances » se propose de fédérer des chercheurs et des chercheuses internationaux.les en anthropologie, études berbères, études arabes dialectales, en dialogue avec les disciplines proches (histoire, sociologie, science politique) dans un double objectif : mener un état des lieux et une cartographie ; engager un chantier éditorial. L’analyse des acteurs, de leurs trajectoires intellectuelles et disciplinaires, de leurs inscriptions institutionnelles et de leurs domaines de recherche permettra de questionner les champs de production, de circulation, de diffusion et de médiation du savoir anthropologique à partir du Maghreb.
Responsables scientifiques :
Giulia Fabbiano (IDEAS), Malika Assam (IREMAM)
Le réseau thématique Terre Cuite Architecturale (TCA) en Provence-Languedoc vise à structurer, à l’échelle régionale, cette thématique. Il s’appuie sur des partenaires, des organismes de recherche, des services territoriaux d’archéologie, de la culture et du patrimoine, des Musées, des opérateurs privés et des associations. Leurs approches interdisciplinaires sont fédérées pour générer des outils adaptés et accessibles : un protocole de prélèvement et un référentiel des TCA.
Un groupe informel d’échanges, formé d’archéologues de terrain et de céramologues, fonctionne depuis deux ans au sein de la Mmsh.
L’approche ethnographique pratiquée pour l’Inventaire du patrimoine pointe la différence entre les TCA produites et utilisées dans les espaces ruraux et celles des grandes fabriques en espace urbain.
Responsables scientifiques :
Guergana Guionova, (LA3M), Nathalie Molina (INRAP), Maxime Dadure (département des Alpes-de-Haute-Provence)