Exposition : « Histoires de Sport »

L’ÉQUIPE DE L’UNION SPORTIVE DE BASKET JEAN-JAURÈS FSGT, CHAMPIONNE DE PROVENCE DE BASKET-BALL ET FINALISTE DE LA COUPE FÉDÉRALE EN 1936-1937 Photographie, 1937 Arch. dép. des Bouches-du-Rhône, 5 Fi 476 LA PISCINE ET LE STADE DE SALON-DE-PROVENCE CARTE POSTALE, ANNÉES 1970 Arch. dép. des Bouches-du-Rhône, 6 Fi 9372 FSGT Bulletin d’information de la fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), 1946 Arch. dép. des Bouches-du-Rhône, 213 W 57 02. 01 VERTUS Jusqu’au milieu du XIX e siècle, le mot « sport » se confond avec celui de « turf » désignant la course hippique. L’hippodrome est un lieu de mondanités où l’aristocratie et la haute bourgeoisie affichent leur distinction en assistant aux courses ou à des concours hippiques. Certaines pratiques comme le tennis, le golf, l’escrime, le skating , l’aviron, le yachting ou la course automobile sont l’apanage de la bourgeoisie. Les élites contribuent toutefois à la diffusion du sport auprès des masses. Dans une région très industrialisée, le patronat favorise la pratique au sein des entreprises. L’amélioration de la production passe par un renforcement des corps et la moralisation de la vie des ouvriers, qu’il convient notamment de détourner des cafés, dans une perspective paternaliste. Face au sport patronal et bourgeois, les socialistes entendent encadrer les pratiques des ouvriers. Le « sport rouge » prend son essor avec la formation, en 1934, du comité provençal de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT). 27 clubs y sont affiliés en 1936, disputant des compétitions autonomes. La FSGT se développe ensuite dans le giron du Parti communiste. La démocratisation du sport passe aussi par la multiplication des équipements. Leur construction relève d’initiatives privées, associatives ou publiques. Les municipalités reçoivent l’appui de l’État à partir du Front Populaire. Une politique ambitieuse est menée dans les années 1960-1970. Avec la décentralisation en 1982, département et région participent à l’effort. La politique menée au niveau municipal fait que Salon-de-Provence (1976), Cabriès (1982) et Istres (1988 et 2000) remportent tour à tour le titre de « ville la plus sportive de France ». COURSES AU CHÂTEAU BORÉLY Les courses hippiques de Marseille au Château Borély, par le comte de Resellebech, brochure illustrée d’une lithographie de Marie Messan veuve Olive, 1860 Arch. dép. des Bouches-du-Rhône, Delta 2837 DÉMOCRATISATION LE SPORT POUR TOUS

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